Françoise Hardy dans TGV magazine (1er extrait)

En mai 2010, Françoise Hardy était interviewée par Olivier Boucreux pour TGV magazine.

Olivier Boucreux : "Votre album est sorti fin mars et vous arrivez au terme de sa promotion. Un premier bilan ?"
Françoise Hardy : "Le plus lourd est derrière moi. Par le plus lourd, j'entends toutes ces interviews pour la presse écrite, mais, surtout, ces deux émissions "sacrées" que sont Le grand journal et On n'est pas couché."

Olivier Boucreux : "Ce sont des passages obligés ?"
Françoise Hardy : "Oui. J'appréhendais beaucoup l'émission de Laurent Ruquier. Vous devez être sur place à 19 h et vous êtes coincé jusqu'à minuit. Moi, je me réveille très tôt et, en général, à 22 h 30 je dors. Vers 23 h, mes limites d'énergie étaient dépassées mais impossible de m'échapper. En plus, il a fallu supporter une conversation d'un ennui abyssal entre François Bégaudeau et Eric Naulleau. Heureusement, les lumières étaient bonnes, elles me donnaient quinze ans de moins." (rires)

Olivier Boucreux : "Prenez-vous plaisir à ce genre d'émissions ?"
Françoise Hardy : "Oui et non. Je n'ai pas toujours la répartie ou la présence d'esprit nécessaires pour répondre aux questions imprévues ou saugrenues. Et je me demande après coup pourquoi j'ai répondu si docilement."

Olivier Boucreux : "Vous avez pourtant de l'humour. Dans une récente interview, vous évoquiez un rhume de Jacques Dutronc, avec un sens de la répartie évident : "On n'échange pas nos microbes, on n'échange pas grand chose, d'ailleurs""…(Rires)
Françoise Hardy : "Cela n'est pas prémédité, l'humour n'est pas mon réflexe premier. Thomas et son père en ont beaucoup plus que moi, c'est même une seconde nature."

Autant Françoise n'est jamais très à l'aise pour faire un playback à la télévision, autant c'est du pain béni pour les interviews car elle répond toujours à toutes les questions.
Remarquez, elle sait aussi très efficacement rembarrer avec ses "non non non non non" à répétition sur des erreurs assez souvent mineures.