Françoise Hardy dans TGV Magazine (2ème extrait)

En mai 2010, Françoise Hardy était interviewée par Olivier Boucreux pour TGV magazine.

Olivier Boucreux : "Pourquoi avoir accepté une interview intime avec Jacques Dutronc dans Paris Match. Vous n'avez plus rien à cacher ?"
Françoise Hardy : "Ce n’était pas si important, c'était même un peu futile non ? La maison de disques était enchantée à l'idée que je fasse la couverture de Paris Match pour la sortie de l'album et je suppose que l'agence de Jacques aussi. Le journaliste apprécie mon disque et trouvait intéressant de nous réunir, alors que Jacques faisait, au même moment un tabac en tournée, c'est tout."

Olivier Boucreux : "Pourquoi échappez-vous, malgré cette intimité dévoilée à la notion de " grand déballage " dont on accuse souvent les autres artistes ?"

Françoise Hardy : "Mais on ne raconte jamais tout. Il y a certaines choses que je n'ai jamais dites à personne Dans mon autobiographie (Le désespoir des singes… et autres bagatelles, NDLR), j'ai effectué un tri, je n'ai raconté que ce qui me paraissait romanesque ou sujet à réflexion. Et puis la démarche est plus complexe pour les chanteurs très populaires comme Johnny Hallyday. A partir du moment où vous faites vendre du papier, vous êtes la cible des journalistes et des paparazzis. Je n'ai jamais eu ce genre de problèmes, excepté à mes débuts."

Olivier Boucreux : "Vous êtes interprète mais aussi parolière. Vous est-il facile d'écrire ?"
Françoise Hardy : "Je suis laborieuse, même écrire un e-mail me prend du temps ! J'ai besoin de faire de nombreux brouillons. En revanche j'ai l'instinct du bon et du mauvais texte. Je sais ce que je veux dire, simplement je ne trouve pas facilement les mots. Quand j'ai un texte à écrire, je ne vis que pour cela, je ne m'interromps que pour manger et dormir."

Je suis pas tellement en phase... L'entretien dans Paris Match était particulièrement désagréable à lire. On sentait une multitude de rancœurs qui jouaient aux autos tamponneuses sous le couvert d'échanges qui se voulaient humoristiques mais qui ne l'étaient pas vraiment. En tous cas, c'était plus pathétique que vendeur. Une très mauvaise publicité à mon avis.

De plus je n'ai pas non plus trouvé que Françoise restait à l'écart du "grand déballage". Beaucoup des confidences faites dans son autobiographie auraient dû rester dans la sphère privée. Bref, Olivier Boucreux me semble bien complaisant dans ses commentaires mais bien sûr c'est pas dans TGV Magazine qu'on va trouver une analyse fouillée.

Je trouve même choquant le commentaire de FH : Ce n’était pas si important, c'était même un peu futile non ?
Cela serait intéressant d'avoir le point de vue de JD ! . Bon, d'un autre côté il s'est prêté "au jeu". Space ce couple

Moi aussi cet article de Paris Match m'a outré.
Je n'arrive pas à comprendre qu'elle ne prenne pas ses clics et ses clacs puisque cette situation a l'air de lui peser de plus en plus fortement. Pour Thomas ? ? ? qui, chaque fois qu'il parle de ses parents a beaucoup de mal à les dissocier et à ne pas les imaginer l'un par rapport à l'autre.
"C'était même un peu futile" ... attends, moi je me suis séparé pour moins que ça : trouver le nouveau partenaire installé dans mes murs et buter dessus à chaque pas. Avec moi, il y aurait eu de la viande collée aux murs, la mienne peut être mais je ne me serais pas laissé monter sur les pieds.
Quoi qu'il en soit cet article était nul et non avenu. Je ne pense pas qu'il ait beaucoup fait pour la notoriété de l'un ou (et) de l'autre.

Ce que tu exprimes Claude me renvoie à ce que j'appelle l'amour propre. C'est quelque chose de sain et qui empêche de sombrer. Si l'on ne s'estime pas un minimum, on se fait détruire et/ou l'on devient aigri. Même si par amour on peut supporter beaucoup de choses, il faut se préserver. Le déclic peut être lent ou inexistant pour certains. Quand FH parle de "sujet à réflexion", je ne pense pas qu'elle imagine l'image pitoyable que cela véhicule...