Jérôme Administrateur
Nombre de messages : 9974 Age : 61 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/08/2007
| (#) Sujet: Françoise Hardy dans la revue Nouvelles Clés (5ème extrait) Sam 11 Déc 2010 - 10:57 | |
| Pour la revue Nouvelles Clés, Patrice van Eersel et Marie-Pierre Planchon s'entretenaient avec Françoise Hardy de questions spirituelles et d'astrologie. Nouvelles Clés : "Pourquoi dites-vous qu’un signe n’a rien à voir avec sa constellation ?" Françoise Hardy : "Votre formulation n’a aucun sens : un signe n’a pas de constellation ! Une constellation est un groupe d’étoiles très éloignées du système solaire. L’astrologie ne s’occupe que du système solaire qui est, comme chaque système, un tout indissociable. Un signe du zodiaque est un espace de trente degrés localisé de façon précise dans le système solaire sur une bande de trois cent soixante degrés intitulée « zodiaque ». La répartition du zodiaque en douze « signes » de trente degrés chacun, tient au cycle de la Terre qui met douze mois à effectuer son parcours autour du Soleil. Un signe zodiacal se définit par le rythme du soleil et de ses planètes lorsque, vu de la Terre, ils en parcourent les trente degrés. Ce rythme est donné par le rapport entre leur durée de présence au-dessus de l’horizon et leur durée d’absence en dessous de l’horizon. Par exemple, le Bélier se définit par un écart minimal entre la durée du jour dominant et croissant et celle de la nuit dominée et décroissante. En dehors d’une fâcheuse homonymie, cela n’a rien à voir avec les constellations qui sont à des années-lumière de nous. Le rapport présence-absence (pour les planètes) ou jour-nuit (pour le soleil) caractérise globalement les saisons. Ainsi le printemps est la saison du jour dominant et croissant, qui va de pair avec une excitabilité et une rapidité spontanées, instinctives. Les trois signes d’une saison se différencient par l’écart entre la durée du jour et de la nuit. Cet écart est minimal au Bélier = presque autant de nuit que de jour = sensibilisation aux contraires. Sur fond d’excitabilité et de rapidité printanières, le Bélier choisit son camp contre un autre, se pose en s’opposant, tranche de façon claire mais parfois catégorique et manichéenne. L’écart est moyen au Taureau : le jour domine nettement la nuit, mais l’importance de celle-ci n’est pas négligeable. Le Taureau sait qui domine qui ou quoi, il a le sens des rapports de force basiques et de la puissance physique, matérielle, financière. L’écart devient maximal aux Gémeaux : un pôle domine tellement l’autre qu’il l’englobe quasiment. Au positif, la vision Gémeaux est globale, synthétique, elle donne le sens des ensembles qui, sur fond d’ouverture et de vivacité printanières, se font et se renouvellent en permanence. Au négatif, elle tend au bric-à-brac qui met tout dans le même panier sans s’arrêter aux contradictions ni aux paradoxes. En été, le jour dominant cesse brusquement de croître et les valeurs du jour - symbole de ce qui est visible, manifeste, individuel - sont menacées par la remontée progressive de la nuit : d’où la lenteur à se mettre en route et la fonction d’autoprotection qui revient à cette saison. Au Cancer, où l’écart jour-nuit est encore maximal, le sens solsticial de la globalité concerne les grands ensembles protecteurs : le clan, la famille, l’équipe, la troupe, la patrie... Il sensibilise à la nécessité de contenir et faire fructifier un maximum d’éléments dans un espace plus ou moins vaste mais clos. Au Lion, où l’écart jour-nuit est intermédiaire, le sens des rapports de force concerne le pouvoir que l’on a sur soi : dans le contexte anxiogène de l’été, le natif se doit de trouver le juste milieu entre le repli prudent de ses voisins à l’intérieur de leurs limites et le sursaut audacieux qui permet de les dépasser. À la Vierge, où l’écart jour-nuit est minimal, le sens des contraires amène à peser soigneusement - parfois même indéfiniment et de façon alarmiste - le pour et le contre sur des critères d’utilité et de sécurité. En automne, la nuit domine le jour et sa durée augmente jusqu’au solstice d’hiver. La nuit symbolisant l’invisible, l’inconnu et, par extension, l’autre, les autres et les valeurs collectives, cette saison est associative et sensibilise à la socio-culture. La croissance de la nuit dominante va de pair avec l’excitabilité associative, moins spontanée, plus sélective, plus socialisée que celle du printemps, tandis que la rapidité automnale concerne l’aptitude qu’implique la vie sociale à se taire, se soustraire, s’abstraire, s’abstenir à bon escient. Au début le d’automne associatif, la Balance dont l’écart entre la nuit et le jour est minimal, sensibilise à la complémentarité des contraires. Le sens des rapports de force propre aux signes de centre saison axe le Scorpion sur le pouvoir qu’exercent la collectivité, les autres ou l’autre sur soi, ainsi qu’à celui que l’on exerce sur eux, au pouvoir politique, entre autres. Au Sagittaire, le sens des ensembles, commun aux quatre signes de solstice, porte vers des synthèses aussi ouvertes qu’aux Gémeaux mais beaucoup plus référencées, avec une coloration socioculturelle extrêmement prégnante. En hiver, la nuit qui domine toujours cesse brusquement de croître et l’on entre dans une dynamique de rétraction avec un rythme lent, où le socioculturel laisse « froid » et où la seule référence qui reste est celle de l’absolu dont la forme - triviale ou élevée - varie en fonction du niveau personnel. Au Capricorne, les synthèses ne sont plus foisonnantes comme aux trois autres signes de solstice, mais dépouillées, abstraites, fermées. Le Verseau sensibilise quant à lui au pouvoir de l’esprit sur la matière et demande de savoir doser la déconnexion hivernale vis-à-vis de ce qui est caduc, avec la nécessité de rallumer le monde, de le récréer en se connectant à ce qui va dans ce sens. Au stade Poissons, la nuit court à la rencontre du jour, on parle de fusion des contraires et il s’agit à ce stade ultime de se tenir à égale distance des dualités courantes de façon à trouver une troisième voie qui aille plus loin qu’elles sans les exclure radicalement pour autant. J’espère qu’un jour viendra, où des scientifiques s’intéresseront enfin à l’astrologie, avec de vrais moyens de recherche, et qu’ils pourront mener des études statistiques poussées, pour vérifier, par exemple, si les signaux qui déclenchent l’inhibition ou l’excitation en hémisphère nord ont l’effet inverse en hémisphère sud, où le rapport terre-mer est inversé."
Dernière édition par Jérôme le Jeu 6 Avr 2017 - 11:33, édité 1 fois |
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Lil' Bear Fanissime
Nombre de messages : 1467 Age : 55 Localisation : France Date d'inscription : 03/02/2008
| (#) Sujet: Re: Françoise Hardy dans la revue Nouvelles Clés (5ème extrait) Dim 12 Déc 2010 - 0:36 | |
| - Citation :
- "Pourquoi dites-vous qu’un signe n’a rien à voir avec sa constellation ?"
Vous posez cette question à Françoise, lancez le magnéto et repassez dans une heure. |
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Zorba Embrasé
Nombre de messages : 674 Age : 75 Localisation : Naxos Grèce Date d'inscription : 14/12/2007
| (#) Sujet: Re: Françoise Hardy dans la revue Nouvelles Clés (5ème extrait) Dim 12 Déc 2010 - 10:16 | |
| Françoise a du mérite de vouloir expliquer ce genre de choses aux auditeurs lamda (terme non péjoratif dans ma bouche). Je crois qu'elle refuse désormais de le faire dans les émissions grand-public à la télévision. Le journal Nouvelles Clés est censé être destiné à des lecteurs déjà initiés à l'Astrologie, ou désireux de l'être. Ses explications trouvent alors tout leur sens. L'avenir dira si quelques scientifiques non-soucieux de leur image, s'intéresseront à l'Astrologie et Françoise aura alors, une fois de plus, été en avance sur son temps !
Dernière édition par Zorba le Dim 12 Déc 2010 - 11:46, édité 1 fois |
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Elma Critique du forum
Nombre de messages : 2089 Age : 64 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/08/2007
| (#) Sujet: Re: Françoise Hardy dans la revue Nouvelles Clés (5ème extrait) Dim 12 Déc 2010 - 11:32 | |
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Alexandre Modérateur
Nombre de messages : 3574 Age : 51 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/08/2007
| (#) Sujet: Re: Françoise Hardy dans la revue Nouvelles Clés (5ème extrait) Lun 13 Déc 2010 - 11:40 | |
| A mon sens pour gagner en clarté il aurait été plus efficace de se contenter de donner quelques rudiments d'astronomie : La terre fait le tour du soleil en un an. A mesure qu'elle parcourt sa trajectoire, le rapport jour / nuit évolue. Ce cycle rythme les saisons. Le rapport jour / nuit peut être caractérisé par plusieurs paramètres : - l'écart en valeur absolue entre la durée du jour et la durée de la nuit (faible, moyen, fort) - l'évolution du rapport jour / nuit (augmentation ou diminution) - la vitesse d'évolution du rapport jour / nuit (lent, rapide) Ceci donne alors douze combinaisons qui s'apparentent au découpage en douze symboles appelés signes du zodiaque. Ces symboles donnent donc exclusivement des indications sur l'effet du soleil sur le jour et la nuit. Les conclusions qu'on tire ensuite sur le caractère des natifs de chaque signe sont très dépendantes de la subtilité des analystes... Françoise aurait dû se garder de donner des indications sur les douze signes à la fois dans un article de quelques lignes. Le propos ne peut être que réducteur (il n'y a pas que douze variations de l'être humain) et uniquement acceptable par les initiés. |
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Jérôme Administrateur
Nombre de messages : 9974 Age : 61 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/08/2007
| (#) Sujet: Re: Françoise Hardy dans la revue Nouvelles Clés (5ème extrait) Lun 13 Déc 2010 - 20:47 | |
| Sur le site http://www.sebiwandanslesetoiles.com/article-13433601.html j'ai trouvé les informations suivantes, qui évoquent les différences entre le zodiaque astrologique et les constellations (homonymes aux signes). On remarquera d'ailleurs que les constellations sont au nombre de 13 (avec la constellation du serpentaire) alors que les signes ne sont que 12. "Il ne faut pas confondre les constellations (assemblage analogique d'étoiles) et les signes, portions de 30° de l'écliptique en partant du point vernal. Pour l'astrologie classique, on ne naît pas sous une "constellation", mais sous un "signe".
Voici un tableau des signes et des constellations du zodiaque avec les dates auxquelles le soleil s'y trouve. Les deux colonnes montrent bien la différence entre un signe et une constellation du zodiaque.
Une personne de notre époque née quand le soleil se trouve dans la constellation de la Balance ne sera donc pas du signe de la Balance. La précession des équinoxes a déplacé le point de référence du zodiaque tropique, la position du Soleil par rapport aux étoiles lors de l'équinoxe du printemps, qui en est le point de départ (début du signe du Bélier)." |
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| (#) Sujet: Re: Françoise Hardy dans la revue Nouvelles Clés (5ème extrait) | |
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