Si ça fait mal

Si ça fait mal
Musique : Alain Lubrano
Texte : Françoise Hardy
Créée en 1992 en solo par Alain Lubrano avant d'être reprise en duo avec Françoise Hardy




Reprises de... Si ça fait mal

Indépendament du message qu'elle véhicule sur le sida (commande ou hasard ?), j'aime beaucoup cette chanson, les paroles, en français, en anglais, la musique, l'originalité des images du clip de Lewis Furet, seule ou en duo avec Lubrano, et même (quoiqu'en dise Françoise dans un Platine) sa prestation en direct (trop rare) à la télévision dans Taratata.

Et, grande question devant l'éternel :
Est-ce Françoise qui crie Ahhhhhhhhhhh quand elle a mal ?
Moi je dis OUI !!!!!!

Le clip

J'ai rarement vu Françoise Hardy dans un clip digne de ce nom et je trouve que celui-ci a un concept plutôt intéressant.

Les coups de poings qui brisent les vitres c'est plutôt réussi.

J'adhère un peu moins au regard un brin trop noir d'Alain Lubrano mais c'est vrai que la chanson est loin d'être drôle et que Françoise fait également grise mine... mais avec son regard bleu c'est plus "doux", ça passe mieux...

Eclairage des verres de contact.
Quand on voit la tête des protagonistes, la chanson aurait dû s'appeler plus sobrement "ça fait mal".
Aucun clip de Françoise n'est digne de ce nom, pas plus celui-ci que les autres, même s'il y a un réel effort (Ah le clip de "partir quand même" avec cette gamine à qui j'aurais eu le plus grand plaisir à faire bouffer son tutu et son chignon).
Furet (Furey ?), Perrier, même combat d'arrière garde : réaliser des scopitones quand on en est aux clips.

La version solo

C'est émouvant de revoir Alain Lubrano. J'aimais moyennement ce duo à la base mais Françoise l'a tellement bien vendu en forçant sa nature pour faire des prestations télévisées avec ce titre que j'ai fini par capituler.  

Une des versions de Sanya Starr

J'aime le son mais ne trouve pas la mélodie mémorable. C'est le son des années 90, ça annonce déjà un peu Le Danger. Je trouve toutefois intéressant de voir Françoise surfer ainsi sur les décennies, en évitant les fautes de goût (vous dites? Tama quoi?). C'est une façon de rester en vie. En vie artistique, je veux dire. Et puis aussi une façon de faire comprendre aux gens que non, Françoise, tout comme Bob Dylan, c'est pas seulement les années 60. On n'est pas figé. On est des vrais gens.