Never learn to cry (Mon monde n'est pas vrai)

Never learn to cry
Musique : Simon Napier-Bell
Texte : Vicki Wickham
Créée en 1968 par Françoise Hardy. Françoise Hardy la reprendra également en français en 1970 (Mon monde n'est pas vrai) comme on peut le voir sur la nouvelle vidéo de la télé suisse mise sur YouTube.



Reprises de... Never learn to cry

Superbe cette trouvaille d'Erik. Je me suis permis de déplacer et de modifier le message (anciennement rattaché aux "coiffures" de Françoise) afin de le mettre plus en valeur.

On entend rarement cette chanson (que ce soit en version anglaise ou en version française) et j'ignorais qu'elle pouvait en plus exister sous forme de clip.

Dommage quand même que le réalisateur ait cru bon de filmer en gros plan la bouche de Françoise. Comme elle a un bouton tout près de la lèvre, c'est du plus mauvais effet.

C'est un grand plaisir de découvrir un nouveau titre dans une prestation de cette qualité même si on peut effectivement déplorer certains choix curieux de cadrage.

Les boutons ne respectent personne! Aujourd'hui ce clip serait retouché.

Ça c'est sûr. Je pense aussi que le cameraman choisirait autre chose que des gros plans insistants sur la bouche ou les yeux pour mettre davantage en valeur l'artiste.

Finalement ce document renseigne aussi beaucoup sur la liberté artistique qu'on laissait aux réalisateurs.... En contrepoint, on peut aussi prendre conscience que les artistes n'étaient pas encore obnubilés par leur apparence dans les médias et laissaient passer des images d'eux qui pouvaient être peu flatteuses mais ô combien plus naturelles.

Une petite animation pour illustrer la version française.

Au contraire, je trouve remarquable que Françoise reste belle avec un grain de peau moins soigné.

C'est l'époque où elle montre beaucoup de libertés, atteint une forme de grâce créative, alerte, céleste, combustive. Elle a fait à la même époque une interview où elle chante "Fleur de lune", avec des gros plans du cadreur sur sa bouche. Cette audace, cette crudité (qui correspond aussi à celle de son attitude à l'époque, où elle semble effrontée, ivre, bohème) donne l'impression d'approcher sa beauté sous de plus réels atours. Non pas que cette beauté se résume à une bouche, mais cela permet de voir une Françoise moins cachée, plus directement sensuelle, jusqu'à l'imperfection de la peau. La caméra s'approche du mystère de la beauté en cherchant les boutons de fièvre...

Laissons les retouches pour plus tard... En 71 ou 72, Françoise est encore dans la fleur de l'âge et de l'art!

Le naturel c'est bien mais de là à zoomer avec complaisance sur les défauts je trouve pas ça génial.

Franchement moi non plus. A sa place, je serai "mortifiée". Sincèrement, on a tous envie de donner le meilleur de soi même, son image comprise, non ? Que l'on dévoile la personnalité des gens de façon transparente, c'est une chose, et j'y adhère, de là à mettre en avant ce genre de détail, je ne vois pas trop ce que cela apporte .

La version de Fabienne Delsol

La version des Yearning (2014)