Il est minuit, Paris s'éveille ARTE

Je vous conseille cette vidéo vue sur ARTE.
On se rend mieux compte de l'impact qu'a eu la vague yéyé sur l'ancienne génération issue des cabarets
( à 82' environ). A VOIR ET A REVOIR
Intéressant également : Serge Gainsbourg, ses retournements de veste et ses histoires de sucettes

http://videos.arte.tv/fr/videos/il-est-minuit-paris-s-eveille--7141940.html

"Dans l'euphorie de l'après-guerre fleurit une flopée de petits cabarets où une jeunesse avide de nouveauté et de liberté s'entasse avec délices pour écouter ses chanteurs préférés. Transformant ses caves et ses arrière-salles en minuscules scènes, Saint-Germain-des-Prés devient le point de ralliement. Une nouvelle génération d'interprètes émerge. Ils ne sont ni apprêtés, comme Juliette Gréco qui se produit en "noir de travail", ni grands ni beaux comme Aznavour qui mettra dix ans à percer. Ils chantent avec leur sensibilité et leurs aspérités des textes poétiques, fantaisistes ou libertaires, et cela plaît."
Ils s'appelaient Georges Brassens, Jacques Brel, Léo Ferré, Juliette Gréco, Boris Vian, les Frères Jacques, Francis Lemarque, Henri Gougaud, Cora Vaucaire, Serge Lama, Charles Aznavour, Mouloudji, Catherine Sauvage, sans oublier Serge Gainsbourg, Raymond Devos, Anne Sylvestre, Jean Ferrat, son épouse Christine Sevres et, bien sûr, Barbara.

(France, 2011, 92mn)

Date de première diffusion : Hier, 20h54

Date(s) de rediffusion : Lundi, 31 décembre 2012, 23h55

Merci Luc pour cette info . Ce documentaire d'Yves Jeuland a l'air remarquable (comme beaucoup d'émissions d'Arte). Je prendrai le temps de le regarder en intégralité ce week end. En attendant j'aime beaucoup l'anecdote rapportée par Anne Sylvestre sur ce qui se disait à son propos : Françoise Hardy, c'est une Anne Sylvestre qui sourit

Je crois qu'elle dit : Françoise Hardy, c'est une Anne Sylvestre qui swingue.

C'est fort possible, j'ai réécouté le passage deux fois car ce n'était pas très clair et/ou audible. Ce qui était évident, c'est que FH emportait davantage les suffrages. Maintenant cette comparaison évoquée entre ces deux artistes n'a pas trop de sens à mes yeux, chacune étant dans un registre différent.

Cette émission était géniale.

L'accent faubourien de Christine Sèvres est assez étonnant. Quant à Anne Sylvestre, elle a pris son parti d'être systématiquement oubliée de partout... (hormis des fabulettes pour enfants mais ça elle en parle pas dans le reportage).

J'ai bien aimé à la fin les interventions de Gainsbourg chez Denise Glaser mises bout à bout de 1963 à 1967. On y voit Serge adopter peu à peu la vague yéyé tout en sortant quand même quelques vacheries sur les anciens.