12 avril 2013 - The Quietus

Sloy, 69, Françoise Hardy & French Music BDP (Before Daft Punk)
David McKenna , April 12th, 2013 05:54

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Also recommended is Françoise Hardy's L'Amour Fou. Hardy will be 70 next year. At the age of 23, she released a song called 'Ma Jeunesse Fout l'Camp' (which translated roughly as 'my youth is disappearing') – I think she even has Morrissey trumped in the 'old and world-weary before their time' stakes. Some have accused her of never maturing as a writer or vocalist, but great later-period tracks like 'La Verité des Choses' put paid to that notion. Her voice has become deeper while its reedy quality has become more pronounced, and the songs resonate with the truth of more hard-won insights; it's as though she's caught up with herself. Perhaps it's true that she doesn't range too wide stylistically anymore – L'Amour Fou, apparently the 'soundtrack' to a book of the same name, is largely composed of the stately and ethereal ballads that are her stock in trade. But my crush is eternal; just the way she sings "alors, cours mon coeur imbécile" ("so run, my foolish heart") on 'Normandia' sends my own heart into a foolish swan-dive.



Anyway, even if it's true that Françoise Hardy's music is more or less unchanging, that's fine because her only subject is love. "The old story again" you think, and the next moment you're suckered.

http://thequietus.com/articles/11944-daft-punk-sloy-francoise-hardy-french-music-rockfort

Autre recommandation : L'amour fou de Françoise Hardy. Hardy aura 70 ans l'année prochaine. A 23 ans, elle sortait une chanson intitulée "Ma jeunesse fout l'camp" (qui signifie à peu près "Ma jeunesse est en train de disparaître"). Je pense qu'elle avait même éclipsé Morrissey dans le mode du vieillard lassé du monde avant même que n'intervienne l’œuvre du temps. Certains l'ont accusée de ne jamais évoluer en tant que parolière ou interprète, mais de grandes chansons plus tardives comme 'La Vérité des choses' prouvent le contraire. Sa voix est devenue plus profonde en même temps que sa qualité de roseau s'est accentuée et que les chansons résonnent d'accents de vérité gagnés dans la douleur : c'est comme si elle s'était piégée elle-même. Peut-être est-il vrai quelle n'a plus une palette stylistique très large _ L'amour fou, apparemment la "bande son" d'un livre du même nom, est largement composé de ballades majestueuses et éthérées qui sont sa marque de fabrique. Mais je reste émerveillé pour l'éternité par la façon dont elle chante "alors, cours mon cœur imbécile" dans 'Normandia'. Elle fait sombrer mon propre cœur dans la folie du plongeon d'un cygne.

Comme quoi ! Les paroles énigmatiques de Normandia ne gênent en aucune façon les anglo-saxons dans l'appréciation du titre. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Françoise sur ce coup là a bien raison quand elle avance que la mélodie est plus importante que les paroles. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est normal... Normandia est un chef-d’œuvre absolu (comme dirait Françoise).