En 2008, Françoise Hardy et Thomas Dutronc discutent ensemble à l'instigation des sœurs Massenet qui retranscrivent la rencontre dans un chapitre de leur livre "
Mères et fils".
Thomas : Notre.dernière émotion ensemble ? Je ne sais pas. Le dernier Noël était particulièrement bien parce que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas tous dîné ensemble. Ce que j'aime bien, c'est le côté "rester à la maison", parce que les restos sont toujours un peu fatigants : on n'est pas bien, il y a du bruit... Alors que là, c'était vraiment agréable. Et surtout on a bien mangé ! Ce sont des repas qui me rappellent l'enfance... Je trouve tout très bon, bien meilleur que le resto. Ça me fait vraiment plaisir !
Françoise : Moi, c'est quand j'ai reçu son disque ! D'abord, quand j'ai su qu'il chantait, je suis tombée littéralement des nues ! Et quand j'ai reçu son disque, j'ai été très "émotionnée" avant et très émue pendant : ça a été très, très fort pour moi ; ça m'a amené beaucoup de joie ! Je ne me suis jamais aussi bien portée que dans le mois qui a suivi !
(Elle éclate de rire.) C'est là que l'on voit combien la joie fait du bien au corps...
Thomas : Ça m'a fait plaisir aussi que tu aimes bien mes titres !
Françoise : Pendant longtemps, je l'écoutais tous les jours, moins maintenant évidemment. Je l'écoutais le soir avant de me coucher... C'était mon dessert ! J'écoutais les trois chansons que je préfère sur son album. Je les écoutais tous les soirs. Ce sont toujours celles que je préfère d'ailleurs.
(Elle rit.)