Il existe un manuscrit de Verlaine où est écrit "bercent" raturé, rectifié par "blessent", preuve de son hésitation initiale sur le choix du verbe. Personnellement, je trouve que "blessent" est meilleur, ça donne un sentiment plus incisif. Verlaine cherchait davantage l'aigreur que la douceur avec ce poème - ou, peut-être, ce qu'on appelle "l'aigre-doux".