Le 24 février (2005), pour Paris Première dans l'émission Petites confidences entre amis, sous l'oeil bienveillant d'Ariane Massenet, Françoise Hardy s'entretient depuis l'hôtel Crillon avec différentes personnes qui lui sont proches ou qu'elle admire : Keren Ann, Thomas Dutronc, Armande Altaï et même Hubert Védrine avec qui elle débat sur le thème de l'écologie. Avec Armande Altaï, Françoise fredonne quelques mesures de La rue s'allume, une chanson de Cora Vaucaire avant d'expliquer :« Mes premiers chocs musicaux ont d'abord été des chansons françaises parce qu'il n'y avait que ça à la radio dans les années cinquante. Je me rappelle de La rue Saint Vincent, et surtout une chanson de Cora Vaucaire où elle disait "Pourquoi ce soir ne puis-je supporter l'odeur des roses ?". Je trouvais ça absolument magnifique. Je trouve toujours ça magnifique d'ailleurs ! Une amie a fini par m'offrir ce disque trente ans après. Ça s'appelait La rue s'allume. Dans cette chanson, elle dit quelque chose qui a été un thème récurrent pour moi dans mes propres chansons : "Il avait un beau costume couleur d'un soir de Paris, gris et bleu couleur de brume, imprécis, comme lui." C'est très bizarre, je devais avoir treize quatorze ans quand j'ai entendu cette chanson. A cet âge là, on n'est pas conscient d'un tas de choses. Je me rends compte maintenant qu'on est instinctivement inspiré par des textes qui reflètent une partie de votre problématique... quand elle parle de cet homme imprécis etc. J'ai toujours été attirée par des hommes très ambigus, très imprécis, très inaccessibles...»
(cf : http://mon-amie-hardy-rose.1fr1.net/t1344-2005-une-victoire-pour-quatre )