Ma mère ayant été opérée hier après-midi des vertèbres lombaires, et n'ayant eu de nouvelles que ce matin pour apprendre que l'opération s'était bien passée, apprendre que Françoise, née le même jour qu'elle (le 17 janvier 1944), est passée de l'autre côté alors que ma mère émergeait dans les mêmes heures d'une anesthésie générale (toujours délicate à cet âge), je n'ai pu qu'être troublé par ce curieux jeu des astres et des destins, auquel Françoise elle-même semblait croire. Je n'ai pu aussi accueillir cette triste nouvelle que dans un état particulier dû aux circonstances de ma propre vie et de mon propre inconfort moral, bien que passablement rassuré aujourd'hui après deux appels qui m'ont permis d'entendre la voix de ma mère, fatiguée mais toujours présente.
J'ai donc une pensée pour Thomas et tous les proches et amis de Françoise, dont il va de soi que la musique et les chansons resteront toujours avec moi.
Aujourd'hui j'ai réécouté "Soleil" en duo avec Alain Souchon, notamment. Et puis "Mon amie la rose", qui fait ma foi office d'au revoir, une sorte d'épitaphe universelle.