Einmal wenn du gehst

Einmal wenn du gehst
Musique : Udo Jürgens
Texte : Udo Jürgens
Créée en 1969 par Françoise Hardy



Reprises de... Einmal wenn du gehst

Elle est mimi cette chanson allemande. J'y pipe rien mais j'aime bien la mélodie et la délicatesse de la voix de Françoise.

Et Françoise faisait un très beau couple avec Udo Jurgens.

Bien sûr, ça n'apporte rien à la chanson, c'était juste pour dire que je trouvais Udo Jurgens plutôt beau mec.

Et je me répète : qu'est ce qu'elle a accumulé comme beaux mecs dans sa vie !

Sinon, la chanson est gentillette et la langue de Goethe va très bien à Françoise, beaucoup mieux que l'anglais.

Sinon, le titre veut dire quoi ?

Comme tu t'en doutes, c'est une nouvelle fois une chanson au texte plein d'espoir

On peut traduire le titre en Un jour tu partiras...

Un jour, tu partiras, peut-être bientôt.
Je te donnerai la main avant de me retrouver seule à nouveau.
Tu ne verras pas mes larmes, je te regarderai en silence.
J'ai toujours su que rien n'est éternel.

Un jour, tu partiras et beaucoup de choses disparaîtront.
J'entrerai dans la nuit tellement les choses auront perdu leur sens.
Comme une amie, tranquillement, la solitude me saluera.
Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer.

On ne peut pas implorer le soleil
Et demander l'amour sans un mot.
Un jour prochain, quelqu'un te l'apportera de nouveau
Pour le reprendre ensuite.

Un jour, tu partiras, peut-être bientôt.
Quand ce jour viendra, je vieillirai.
Je n'ai aucune illusion.
Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer.

Un jour prochain, quelqu'un te l'apportera de nouveau
Pour le reprendre ensuite.

Un jour, tu partiras, peut-être bientôt.
Quand ce jour viendra, je vieillirai.
Je n'ai aucune illusion.
Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer.

J'en étais sûr, encore une chanson pour fin de banquet, entre la danse des canards et le petit bonhomme en mousse.

"Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer". Autrement dit : je suis laid, je suis con, je suis vieux et je ne peux plus changer........c'est ça le pied intégral, le bonheur parfait.

Il se fout de la gueule de qui, le Udo Jurgens de mes deux ?

Tu m'étonnes que Dutronc il ait eu mal à la tête quand il entendait les chansons de son ex future-femme.

Maintenant que je pipe la chanson, j'aime beaucoup moins

Sur cette musique j'avais imaginé un texte moins désespéré, peut-être pas enjoué (avec Françoise faut pas pousser) mais plus romantique et moins fataliste.

"Un jour prochain, quelqu'un te l'apportera de nouveau" (le bonheur) "pour le reprendre ensuite...."

Et bein dites donc ! C'est carrément sinistrissime sans compter "Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer" relevé par Claude.

Ouf, Françoise a eu la sagesse de ne pas adapter ce titre en français !

Comme quoi, c'est pas toujours bien de tout savoir

claude a écrit:

"Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer". Autrement dit : je suis laid, je suis con, je suis vieux et je ne peux plus changer........c'est ça le pied intégral, le bonheur parfait.

J'irai encore plus loin, on devrait interdire ce genre de propos

Ma traduction de "Glück heisst einzuseh'n was nicht mehr zu ändern ist" en "Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer" doit probablement contribuer au fatalisme de la chanson mais à vrai dire les traductions de remplacement que j'avais envisagées étaient du même acabit...

Par exemple :
- Le bonheur c'est d'être lucide sur ce qu'on ne peut plus changer
- Le bonheur c'est de discerner ce qu'on ne peut plus changer
...

Mais à bien y réfléchir j'ai dû faire un contresens sur "glück" et le texte doit peut-être être interprété un peu différemment comme :
- C'est une chance d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer
- C'est une chance d'être lucide sur ce qu'on ne peut plus changer
- C'est une chance de savoir discerner ce qu'on ne peut plus changer
...

Mais serait-ce vraiment beaucoup mieux ?

Laisse tomber

Udo Jürgens aurait pu être le parolier de Mylène Farmer si elle était née allemande.

Pas mal vu, à la différence que MF emploie des mots que, même avec un bon fond culturel, tu n'aurais même pas imaginé qu'ils existassent Quant à certaines phrases "complètes", je ne sais pas trop quel sens leur donner, mais cela a-t-il vraiment de l'importance ?

Amène le moi ton Udo machin, tu vas voir si je vais pas te le changer.

Beau et con. Mon Dieu, faites qu'il ne change pas !

Merci pour ta spontanéité, cela change des blagues sur les blondes con... Au fait c'est quoi le "le petit bonhomme en mousse" ? Moi j'en suis restée aux canards et m'en porte trèèèèèès bien J'ose imaginer que c'est du même aloi...

A toi de juger...

C'est curieux que Udo Jürgens ait ressenti le besoin de transformer la chanson initiale en duo...
Et la musique est devenue drôlement variétoche !

Je me demande si finalement ça passait bien uniquement parce que c'était Françoise et qu'elle avait su mettre de l'émotion dans un texte assez scrougneugneu.

Jérôme a écrit:

Un jour, tu partiras, peut-être bientôt.
Je te donnerai la main avant de me retrouver seule à nouveau.
Tu ne verras pas mes larmes, je te regarderai en silence.
J'ai toujours su que rien n'est éternel.

Un jour, tu partiras et beaucoup de choses disparaîtront.
J'entrerai dans la nuit tellement les choses auront perdu leur sens.
Comme une amie, tranquillement, la solitude me saluera.
Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer.

On ne peut pas implorer le soleil
Et demander l'amour sans un mot.
Un jour prochain, quelqu'un te l'apportera de nouveau
Pour le reprendre ensuite.

Un jour, tu partiras, peut-être bientôt.
Quand ce jour viendra, je vieillirai.
Je n'ai aucune illusion.
Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer.

Un jour prochain, quelqu'un te l'apportera de nouveau
Pour le reprendre ensuite.

Un jour, tu partiras, peut-être bientôt.
Quand ce jour viendra, je vieillirai.
Je n'ai aucune illusion.
Le bonheur c'est d'avoir conscience de ce qu'on ne peut plus changer.

Citation :

Un jour prochain, quelqu'un te l'apportera de nouveau
Pour le reprendre ensuite.

Ce vent d'optimisme restera à jamais la marque de fabrique de Françoise Hardy même quand ce n'est pas elle qui écrit les textes !

La version de Tine Andersen & Erich Sellheim