Françoise Hardy dans The Independent (1ère partie)

Le 18 Juillet 2003, à l'occasion de la sortie de la compilation 3 CD "Messages Personnels", un article était consacré à Françoise Hardy dans le journal "The Independent".

A 24 ans, Françoise Hardy était une star en couverture de Vogue qui fréquentait les Stones. Puis elle a renoncé à son mode de vie de pop star. Fiona Sturges écoute ce qui s'est passé ensuite.

Nous sommes en 1968 et la chanteuse Françoise Hardy, la plus grande exportatrice de France après Brigitte Bardot, est au beau milieu de son récital au Savoy, à Londres. L'ayant commencé avec ses plus grands succès, "Tous les Garçons et les Filles", "Et même" et "All Over the World", elle annonce qu'elle va essayer une nouvelle chanson. " J'ai prévenu l'auditoire que j'étais susceptible d'oublier certains mots, et qu'ils devaient donc être indulgents " se souvient elle. " Mais dès que j'ai commencé à chanter, mon esprit s'est vidé et j'ai commencé à avoir chaud et froid. J'ai essayé à nouveau, mais je ne pouvais pas me rappeler les mots, et à la fin, j'ai dû abandonner. J'ai encore des cauchemars à ce sujet aujourd'hui. "

Texte original : At 24, Françoise Hardy was a Vogue cover star who mingled with the Stones. Then she gave up the pop star's lifestyle. Fiona Sturges hears what happened next.

It's 1968, and the singer Françoise Hardy, France's biggest export after Brigitte Bardot, is half-way through a show at the Savoy, in London. Having worked her way through her biggest hits, "Tous les Garçons et les Filles", "Et Même" and "All Over the World", she announces that she's going to try a new song. "I warned the audience that I might forget some of the words, so they should be lenient," she remembers. "But as soon as I started to sing, my mind went blank and I began to go hot and cold. I tried again but I couldn't remember the words, and in the end I had to abandon it. I still have nightmares about it today."

J'imagine qu'après un trou de mémoire aussi intense, ça doit être très difficile de l'oublier. Sachant cela, c'est dommage qu'aucun système même rudimentaire de "souffleur" n'ait été mis en place pour Françoise. Mais peut-être que ça aurait fait mauvais genre à l'époque tandis que maintenant à défaut de plaire, le prompteur voire l'oreillette sont désormais banals.

La photo dans le champ de tulipes me fait penser à Barbarella (cela doit être le fait de la tenue P Rabanne)