Françoise Hardy dans The Independent (3ème extrait)

Le 18 Juillet 2003, à l'occasion de la sortie de la compilation 3 CD "Messages Personnels", un article était consacré à Françoise Hardy dans le journal "The Independent".

Adossée à un canapé en cuir de son élégant appartement parisien, situé juste à quelques minutes à pieds de l'Arc de Triomphe, Hardy raconte des anecdotes des jours anciens. « J'allais dans les clubs à la mode à Londres et je rencontrais toujours les plus grands groupes britanniques de l'époque - les Animals, les Beatles, les Rolling Stones » dit-elle fièrement. « Le problème était que je ne les connaissais pas et que j'étais trop timide pour dire quoi que ce soit. Ils me semblaient tous très étranges dans la façon de se comporter. Je ne connaissais pas quoi que ce soit à la drogue ; j'étais très naïve. J'ai découvert que tous ces musiciens qui semblaient tellement charmants et sûrs d'eux même planaient tous un petit peu. »

Texte original : Reclining on a leather sofa at her stylish Paris apartment, just a few minutes' walk from the Arc de Triomphe, Hardy revels in her tales of the old days. "I went to the fashionable clubs in London and would always bump into the biggest British bands of the time - The Animals, The Beatles, The Rolling Stones," she says proudly. "The problem was that I didn't know them and I was too shy to say anything. They all seemed very strange to me, the way they behaved. I didn't know anything about drugs; I was very naive. I found out that all these musicians that seemed so charming and confident were all a little high."

J'avais déjà entendu que Françoise rencontrait souvent à Londres les Rolling Stones et les Beatles mais c'est la première fois que je lis la même chose au sujet des Animals. En même temps ça n'a rien d'étonnant. A l'époque, il y avait peu de restaurants de Londres qui ouvraient tard dans la nuit et donc fatalement les artistes s'y croisaient. Je me demande si le journaliste de The independent n'en rajoute pas un peu histoire d'allonger la sauce pour fantasmer sur la nostalgie d'une époque révolue.