Platine 156 - Interview de Françoise Hardy (12ème extrait)

En novembre 2008, le magazine Platine s'entretient avec Françoise Hardy à l'occasion de la sortie de son autobiographie.

HORMIS CHIRAC, QUE VOUS AVIEZ CONNU QUAND IL AVAIT AIDE MIREILLE DU PETIT CONSERVATOIRE, VOUS NE SEMBLEZ PAS AVOIR BEAUCOUP APPROCHE DE PRESIDENTS ?
Non. Je le dis à la fin du livre : les hommes politiques pour lesquels j'ai la plus haute estime sont Michel Rocard et Hubert Védrine qui sont dotés d'une clairvoyance exceptionnelle. J'ai eu le grand privilège de les rencontrer. J'appréciais également Raymond Barre que je n'ai pas connu.


CELA SIGNIFIE-T-IL QUE VOUS SUIVEZ LA POLITIQUE AUJOURD'HUI ?
Beaucoup. Depuis quelques années. Je passe pas mal de temps dans ma cuisine car, comme je mange des légumes, il me faut les éplucher et cela prend du temps. J'écoute donc la radio et je suis au courant de ce qui se passe.

Les relations indo-américaines et les épluchures de carottes, voilà un bon résumé de la politique.

Je retiens que pour faire des progrès en connaissance politique il faudrait que je mange moi-même plus de légumes.

Sûrement de grosses légumes d'ailleurs.

Alexandre, tu m'as devancé sur les "grosses légumes" (je ne fais pas que faire allusion à Raymond Barre ). N'oublie pas l'essentiel, allumer ta radio ! Cela étant avec les dépêches des agences de presse, on peut retrouver les mêmes con... sur le net que sur les ondes. Espérons que sur ces dernières il existe encore des journalistes un peu plus consciencieux qui vérifient une info avant de la diffuser et de la commenter. Mais au train où les choses vont, je suis très dubitative...
En attendant la photo de Mireille et FH est très belle