Françoise Hardy et Jacques Dutronc

Pour la promo de son nouveau disque, FH est passée sur une série impressionante de tele, radios...
Chapeau la toujours jeune et pleine de charme.
Elle en avait fait autant pour la promo du livre "le désespoir des singes".
Bon d'accord, il y a beaucoup de redites et les journalistes et autres animateurs ne sont pas toujours très originaux... Mais bon en quelques minutes ont ne peut pas facilement la prendre au dépourvu.
J'ai tout de même appris que l'été dernier Jacques Dutronc avait été assez insupportable au point qu'elle avait sérieusement voulu divorcer. C'eut été dommage pour l'image qu'ils donnent. Il n'y a pratiquement que des louanges dans la presse ; bref que du bonheur pour elle ... et pour nous qui après l'avoir lue pouvons l'écouter chanter ...

Sur ce point, "15/0" pour Anne car franchement, je ne vois pas l'aspect positif que l'image de leur couple peut donner . Sinon 100% pour tout le monde sur l'aspect bonheur lié à ce nouvel album et le "buzz", comme on dit maintenant, qui se dégage unanimement

OK, mais j'adore Dutronc ( j'ai été voir son spectacle et je ne l'ai pas regretté ). Ce gars a un charisme et un charme fou. Même à son âge.
Bon, il est un peu macho, mais c'est ce qui le rend séducteur. Il paraît qu'il a une compagne ( je l'ai lu dans le livre de FH ). J'adore aussi FH et la famille qu'ils forment avec leur fils Thomas est devenue mythique.
Le drame de FH c'est qu'elle est inaccessible ( elle l'a dit dans son interview sur EUROPE 1 - J M Fogiel ) et c'est vrai. Cela a empoisonné leur existence. En ce qui concerne la maison de Corse qu'il "squatte" n'oublions pas qu'elle est aussi à lui.
Dutronc, Sylvie D. et FH vivent une relation dans un équilibre qui leur est propre et qui semble leur convenir. Pour ma part, j'apprendrais que FH quitte Dutronc, je serais triste: même si l'image qu'ils donnent n'est pas ou plus ou n'a jamais été idéale !

Je n'ai jamais aimé J. Dutronc (certainement parce qu'il m'a pris Françoise) mais ça m'embêterait beaucoup qu'ils divorcent parce qu'ils prouvent qu'on peut dépasser la simple notion du "conjugo".
Pour moi, ils sont un couple frère/soeur avec quasiment des relents incestueux, du genre "les enfants terribles" de Cocteau.
En fait ni l'un ni l'autre n'aurait pu être satisfait d'un mariage pépère, en tous cas l'un avec l'autre, en particulier parce que Françoise H. semble plutôt préférer le drame au Nirvana et son mari préfère la vie de groupe aux duos romantiques, même si apparemment Jacques D. vit maintenant une liaison pépère avec Sylvie D.)

En fait, c'est cela: dans un premier temps J.D. est tombé fou amoureux à sa façon de F.H. ( un peu comme beaucoup de garçons de l'époque ); et elle est tomber amoureuse d'un macho élégant. D'une certaine manière pour son bonheur personnel, elle aurait dû rester avec J.M. PERRIER : elle aurait eu une vie familiale plus intéressante. Mais FH n'était pas faite pour un bonheur simple.
J.D. était impressionné par elle et elle n'en n'avait pas conscience: cela a faussé leur relation. Il n'y a qu'à lire la soirée de leur mariage pour comprendre beaucoup de choses ( dans le livre de FH ). Par la suite elle a rencontré quelqu'un qui n'a pas voulu rompre avec son épouse. Maintenant, F.H. er J.D. vivent une relation frère/soeur; et J.D. vit en plus une romance "pépère" avec quelqu'un de simple qui peut tout faire sauf comme elle le dit si bien : " des petites chansonnettes". Ah! comme la vie est compliquée... mais c'est ce qui lui donne son sel !

Au début de leur relation, l'époux de Mireille, le philosophe dont le nom m'échappe pour le moment, avait dit à Françoise "N'oubliez pas que J.D. est amoureux d'une star pas d'une femme de la vie courante" (ou qque chose comme ça).

Il s'agit d'Emmanuel Berl, Claude.

En effet, je me souviens de ce passage dans sa bio. Donc, J.D. était amoureux d'une star qu'il mettait sur un piedestal ce qui faussait leur relation et la rendait inaccessible à lui (et aux autres sauf J.M.PERRIER d'après ce que j'ai lu). De son côté il trouvait son bonheur avec ses potes qui probablement l'adulaient. Bref que des situations tronquées par le star system.

Il y a une chanson italienne de Giorgio Gaber - un auteur dont la musique et les paroles ont influencée en particulier mon travail, aussi comme les autres que j’ai nommés dans ma Page Youtube c’est-à-dire Bob Dylan, Rolling Stones, Beatles, Françoise Hardy, Enzo Jannaci, Chico Barque de Hollanda, Amalia Rodrigues... et tants d’autres bien sûr – qui s’appelle «Secondo me la donna» https://www.youtube.com/watch?v=Qams73C4BaI («Selon moi la femme») et je voudrai vous extraire des passages:

"Secondo me la donna e l'uomo sono destinati a diventare uguali. (…). C'è stato un graduale avvicinamento nel modo di comportarsi, di sentire, di pensare, insomma, di vivere. Fino alla tanto sospirata parità. Però, secondo me, all'inizio di tutto c'è sempre una donna.
Secondo me una donna è donna da subito. Un uomo è uomo a volte prima, a volte dopo. A volte mai".

Je essaye de traduire: "Selon moi la femme et l’homme sont destinés à devenir pareils. (...). Il y a été un approche graduel dans la façon de se comporter, de sentir, de penser, bref, de vivre. Jusqu'à la tant soupirée égalité. Mais, selon moi, au début de tout il y a toujours une femme. Selon moi une femme est femme de tout de suite. Un homme est homme parfois avant, parfois après. Parfois jamais".

À propos de la couple Hardy-Dutronc, si je dois être sincère, je n’ai été aussi enthousiaste quand j’ai decouvert que notre femme fatale etait bien mariée avec Jacques Dutronc. Avec le temps le monde de Françoise Hardy est devenu bien plus intéressant qu'avant, merci son livre que j’aime, la musique de Thomas, l’humour et le cynisme de Jacques Dutronc. De femme fatale à femme, à.... fille. Pour moi une merveilleuse fille «Comme tant d’autres». Merci à toutes les étoiles descendue sur la terre. Dans mon monde ça c’est une belle chose. Ce clip en dessous a été tourné en Bulgarie ou on produit le 70 pour cent des roses du monde entier.

Dans “Jacques Dutronc, la bio” qui sera en librairies la veille du concert d’Evry, Michel Leydier qui fut agent artistique et tourneur, raconte les coulisses du retour de Dutronc. Qui raconte : « Je me suis retrouvé dans l’engrenage de refaire une tournée grâce, ou à cause de Thomas (son fils, chanteur lui-même, ndlr). Je venais d’être opéré, je ne pouvais pas sortir de ma chambre, et donc ça me faisait une espèce de liberté d’un seul coup qu’il me parle de ça.
Donc, je vais tenter de refaire ça, oui, si médicalement je peux… Mais j’aimerais que tout roule déjà.
Alors que là, j’ai le problème de la page blanche… ou plutôt de la scène vide ! » Et quand Leydier évoque un nouvel album, Dutronc
réplique : « Je pense que je n’aurai pas le temps de le faire. Donc vous aurez droit aux vieux rogatons ! » Un peu plus tard, encore interrogé sur un nouvel album – il n’y a rien eu depuis “Madame l’existence”, en 2003 –, il est encore plus catégorique : « Je n’ai plus d’idées… Mais j’en ai tellement eu avant, qui sont toujours d’actualité. Alors pourquoi me faire chier ? “On nous cache tout, on nous dit rien” ou “L’opportuniste” sont plus que jamais dans l’air du temps. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi. En plus, je pense toujours la même chose : je préfère les animaux et les arbres aux humains ! » Les jours avançant, il s’est mis au boulot. Ainsi, sur scène, il prévoit
d’interpréter 24 chansons couvrant pour l’essentiel la période faste entre 1966 et 1975, ainsi que son tube “Merde in France” (1984) et
“Madame l’existence” (2003). Il y aura également un duo, “Tous les goûts sont dans la nature”, avec, en alternance, le chanteur Etienne Daho et le comédien Vincent Lindon. Précision : « Bien entendu avec Etienne, j’enchaîne avec “J’aime les filles” pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté ! » Il s’est un temps interrogé : devait-il présenter Dutronc-le-rocker ou Jacques-le-crooner ? Perfecto-Kronenbourg ou
costard-cigare (cubain, ça va de soi !) ? Ce sera couleur rock… avec de l’énergie, du décibel, de la décontraction, de la bonne humeur ! Encore Leydier : « Jacques n’affectionne pas particulièrement – pour ce qui le concerne – les mises en scène sophistiquées. Il préfère conserver une certaine spontanéité, le travail en amont ne doit pas être trop visible.
Il faut que ce soit carré sans que ça sente la sueur. Et bien sûr, le tout doit être saupoudré d’une indispensable dose d’humour et de
dérision. On veut bien être pro, mais de là à se prendre au sérieux… »
Un peu plus loin dans son livre, Leydier reprend des mots de Dutronc, prolixe en octobre dernier sur son retour : « J’en avais marre que les
jolies filles me demandent des autographes pour leur grand-mère. De ce côté-là, il fallait aussi remettre les pendules à l’heure… J’étais sur
un lit médicalisé, entouré de deux belles infirmières, Françoise et Sylvie. J’aurais pu finir ma vie ainsi, j’étais bien nourri, je ne
fumais pas, je ne buvais pas. Mais il y a un Méphisto en moi… Si je rechante, c’est un peu pour plaire à Françoise. Elle n’aime que les
chanteurs, les bons auteurs, les bons mots. C’est une midinette, moi je suis une minuit-nette ! » Un temps, il a cru qu’à l’occasion de
cette tournée 2010, il pourrait interpréter “Puisque vous partez en voyage”, en duo avec Françoise Hardy, sa compagne depuis 1967, sa femme depuis 1981, qui ne chante plus sur scène depuis tant et tant d’années…
Dutronc : « Ça aurait eu de la gueule… et il y a cette phrase qu’elle aimerait certainement me balancer : “Puisque nous nous quittons ce
soir”… » Mais voilà, Françoise Hardy, élégantissime à la chevelure courte et quasi blanche, est venue aux répétitions. A regardé, écouté. A
dit : « C’est génial ». Commentaire du chanteur : « C’est rare qu’elle dise cela… »
Dans “Jacques Dutronc, la bio”, Michel Leydier croit percevoir les raisons, la motivation d’un tel retour. Extraits : « L’énorme succès de son fiston a fatalement réveillé quelque chose en lui. Comme un coup d’étrier dans le ventre. Le vieux cheval a d’abord éprouvé de la fierté, bien sûr, puis il a dû se poser des questions.
Pourquoi lui-même ne rechanterait-il pas ? Rien ne l’empêche de reprendre la route. Se remettre en selle serait après tout une façon pas
si bête de renflouer les caisses tout en se redonnant un petit coup de jeune, de se faire plaisir tout en se prouvant qu’on est encore capable d’en donner aux autres. Bref, s’administrer à soi-même un bon coup de pied dans le derrière en se disant, merde, après tout, pourquoi pas y retourner ? Et puis, en creux dans “Jacques Dutronc, la bio”, on devine le dilemme de l’Arsène Lupin de la chanson française, gentleman cambrioleur parmi 600 millions de Chinois et moi, et moi, et moi… Depuis dix ans, toujours marié à Françoise Hardy, il vit seul en Corse – enfin, pas tout à fait seul, comme l’a révélé Françoise Hardy, l’an passé, dans son livre “Le Désespoir des singes et autres bagatelles”. Sur l’île de Beauté, il a près de lui une certaine Sylvie. Françoise, qui feint de s’en accommoder, dit : « Jacques est quelqu’un avec qui il est très difficile de faire quoi que ce soit. Même notre enfant, ça a été difficile ! » L’an passé, quand il est venu à Paris se faire opérer d’une hernie, il a trouvé refuge chez Françoise. « Chez elle, mais pas au même étage », tient-il à préciser. Et quand il parle de sa femme, de la mère de leur fils Thomas, il ne fait plus le mariole, il n’est plus l’apôtre de la “Compapadé”, une des chansons définitives de son répertoire. Confidence : « J’étais très fier qu’elle soit avec moi, mais comment lui dire ? J’avais l’air d’un mec qui essaie un costard qui ne lui va pas dans un magasin… Je ne me sentais pas nul, mais un petit peu en dessous. Déjà, par la taille. Elle m’impressionnait. Mais je n’allais pas le lui dire toute la journée ! »
Aujourd’hui, des proches affirment que l’interprète de “L’Opportuniste” ou encore d’“Opium” remonte sur scène dans un seul but : reconquérir “sa” Françoise.
Derrière les Ray-Ban et les volutes de cigare de la dérision, se cacherait-il des flots de tendresse ? On nous cache tout, on nous dit
rien…
“Jacques Dutronc, la bio”, de Michel
Leydier, éd. Le Seuil,[/justify]

https://www.youtube.com/watch?v=steelh0reTQ

Interview de Jacques Dutronc ( émouvante ), parlant de sa femme Françoise




https://www.youtube.com/watch?v=ye7XYuW_fE8

A la fin du morceau, FH fait un commentaire vestimentaire

https://www.youtube.com/watch?v=pxKbk3HyPW0&feature=related

https://www.youtube.com/watch?v=YLFK1zH-Eto&feature=related

Je ne crois pas que l'on ait ceci sur le blog

Paru dans Match

Alors qu’il prépare son retour sur scène, le chanteur nous a reçus chez lui en Corse pour évoquer sa carrière, son fils Thomas, son épouse Françoise Hardy et ses angoisses. Des aveux pleins d’épines.

Un entretien avec Benjamin Locoge - Paris Match


Dans trois mois, il sera sur une scène parisienne après seize ans d’absence. Depuis l’échec de son dernier disque, Jacques Dutronc semblait détaché de la chanson. Mais son fils Thomas est passé par là. Dutronc junior a rempli les salles, rencontré plein de gens qui lui demandaient des nouvelles de son père. Jacques l’a écouté, puis s’est décidé.

Nous l’avons retrouvé dans sa propriété de Monticello pour évoquer ce retour aux choses sérieuses. Entouré de Sylvie, sa compagne, et de François, son ami boucher, Dutronc a décidé de se livrer avec sincérité et sans roublardise. Il reçoit dans son jardin, à l’ombre d’un des quatre bars qu’il y a fait construire. Les chats ne sont jamais loin, attendant langoureusement le repas de 18 heures, servi par le patron. Les répétitions démarrent bientôt, le téléphone sonne de plus en plus souvent. Dutronc est inquiet. A 66 ans, il est de nouveau un débutant. Ce qui, finalement, a le don de l’exciter.

Entretien longue durée aux bulles du champagne rosé.

Paris Match. Si vous vous lancez dans une tournée, c’est forcément parce que vous avez besoin d’argent...
Jacques Dutronc. Tout le monde en a besoin, mais ce n’est pas ma motivation première. Le coupable, c’est Thomas ! Il y a quelques mois, alors que je venais de subir une nouvelle opération de la hanche, il est venu me voir à l’hôpital et m’a raconté son engouement pour la scène. Il m’a dit : “Tu devrais y aller toi aussi, avec les chansons que tu as !” Ensuite, j’en avais marre que les jolies filles me demandent des autographes pour leur grand-mère. De ce côté-là, il fallait aussi remettre les pendules à l’heure. J’étais sur un lit médicalisé, entouré de deux belles infirmières, Françoise et Sylvie. J’aurais pu finir ma vie ainsi, j’étais bien nourri, je ne fumais pas, je ne buvais pas. Mais il y a un Méphisto chez moi… Cette affaire a mijoté et je suis arrivé à la conclusion : “Et pourquoi pas ?”

Avez-vous réécouté vos anciennes chansons ?
Oh oui ! Je me suis rendu compte que je chantais beaucoup plus haut dans les années 60. Ma voix est désormais usée, mais ce n’est pas plus mal. J’ai quatre musiciens à la maison pour commencer à travailler. Je suis en plein dedans. Je veux être à cent pour cent satisfait de mon spectacle. Je réfléchis donc, je cherche les bonnes idées. La dernière fois par exemple, j’invitais les journalistes sur scène, c’était marrant. Mais je ne peux pas refaire ce qui a déjà été fait.

Préparez-vous un nouveau disque ?
Non, car je n’ai plus d’idées... Mais j’en ai tellement eu avant, qui sont toujours d’actualité. Alors pourquoi me faire chier ? “On nous cache tout, on nous dit rien”, “L’opportuniste” sont plus que jamais dans l’air du temps. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi. En plus, je pense toujours la même chose : je préfère les animaux et les arbres aux humains.

Comment avez-vous vécu l’échec de “Madame l’existence” ?
Comme quelque chose de logique, parce que c’était mérité. Ce n’était pas un disque exceptionnel, les textes étaient distordus. Et je n’ai quasiment pas fait de promo... Mais pour la tournée, je vais me concentrer sur les classiques plus quelques bricoles qui me tiennent à cœur.

Etes-vous nostalgique de vos années 60 ?
Nostalgique, je ne sais pas. On ne peut pas vivre qu’avec ça. Pour moi le moindre instant est déjà un souvenir. Vous pouvez donc imaginer dans quel état je vis ! Les années 60 effectivement c’était l’âge d’or, j’ai beaucoup bu et fumé beaucoup de cigares. J’ai toujours préféré dépenser mes sous au restaurant avec mes potes que dans des maisons ou des yachts à Saint-Tropez. Et j’ai toujours été très lucide, j’avais beaucoup d’amis, parce que ça rigolait pour moi. Aujourd’hui, il n’en reste pas beaucoup.

En vous installant en Corse, était-ce une manière de renoncer à tout cela ?
Ah non ! J’ai fait le plein de conneries ici, mais avec calme. J’ai pris le temps.

Thomas a expliqué à la sortie de son album que votre relation a démarré lorsqu’il a eu 18 ans. Enfin, il découvrait son père. Etes-vous d’accord ?
Je ne savais pas qu’il pensait ça, Thomas est quelqu’un de très secret et moi encore plus. Nous n’avons pas ce genre de discussions. Nous n’avons pas de discussions tout court d’ailleurs, un regard suffit. Quand il a enregistré, Françoise et moi ne savions pas qu’il chantait. Il nous a dit : “Si je me plante, vous ne serez pas dans le coup.” Il a eu raison. Thomas est un type formidable.

De qui tient-il sa culture musicale ?
De Françoise ! Moi je n’y suis pour rien ! Mais bon, maintenant que vous me posez la question, moi, je jouais Django Reinhardt à l’âge de 15 ans. Et c’est devenu son guitariste préféré. Il y a une certitude donc, c’est qu’il n’est pas le fils du facteur !

Avez-vous lu le livre de Françoise ?
Je l’ai d’abord lu par bribes à l’hôpital, Françoise ne le savait pas. J’ai eu envie de lui faire un procès ! J’ai fini par comprendre son système, des passages douloureux alternant avec des moments de bonheur. En plus elle écrit bien, cette enfoirée ! Elle démolit d’un côté pour reconstruire de l’autre. Il faut faire la moyenne pour tout ressentir.

Elle vous dépeint à la fois comme le démon et l’homme de sa vie.
Voilà ! Mais c’est elle la fautive, elle n’avait qu’à savoir me garder. De toute façon, elle serait tombée sur pire. J’en suis sûr. Il n’y a que moi qui pouvais l’aimer.

Avez-vous parlé de tout cela avec elle ?
Non. Elle est très franche, je suis un peu plus diplomate. Je ne m’y prendrais pas comme elle. Les femmes c’est une chose, mais Françoise représente toute une époque pour moi. C’est elle qui m’a fait gagner mes premiers sous, grâce “Au temps de l’amour”. J’étais en admiration totale devant elle. Mais qui ne l’était pas à l’époque ?

Aujourd’hui vous avez Sylvie...
Avec Sylvie, ça va bien, mais c’est autre chose. Et si je rechante, c’est un peu pour plaire à Françoise. Elle n’aime que les chanteurs, les bons auteurs, les bons mots. Elle c’est une midinette, moi je suis une minuitnette !
Un président de la République n'est pas forcément un con

Vous avez encore besoin d’elle en fait...
Peut-être... J’habite chez elle, on ne fait pas chambre à part, on fait étage à part. Ce qui est la meilleure chose pour un couple... Mais je me fais quand même engueuler tout le temps... Pour revenir à son livre, par moments, j’ai été blessé, parce que certaines choses ne sont pas justifiées du tout. Je veux bien que les humeurs des gens passent sur le premier venu. Mais bon... On a d’autres problèmes. C’est tellement rare d’être très heureux dans la vie. Je peux l’être quatre ou cinq fois par an. Et encore...

Le reste du temps, vous êtes malheureux ?
Non, je fais comme tout le monde, je survis. Quand je suis bien, j’emmerde tout le monde. Et quand ça ne va pas, je fais semblant, je joue le jeu, je suis correct.

Qu’est-ce qui vous fait rire ?
Rien. A part “Le Canard enchaîné”. Certes, c’est facile d’être toujours dans la critique, mais j’aime bien ça.

Lisez-vous la presse ?
Pas du tout. Je ne veux pas de journaux chez moi – sauf s’il y a des femmes nues dedans. Mais je refuse les revues qui traînent, comme chez le dentiste. Je consomme pas mal de télé en revanche. “Derrick”, encore et toujours lui. Pendant longtemps, j’avais interdit la télé à la maison. Et puis avec l’âge, avec les siestes, j’ai trouvé une compagne réconfortante. Maintenant, j’ai tous les abonnements à toutes les chaînes possibles !

Que pensez-vous de Nicolas Sarkozy ?
Un mec qui est devenu président de la République n’est pas forcément un con. Et à partir du moment où il est critiqué, c’est qu’il a quelque chose de bien. Je ne le connais pas personnellement, j’attends qu’il vienne boire un coup ici. Quand il était ministre de l’Intérieur, il devait venir en marge d’un déplacement à L’Ile-Rousse. Je l’attends toujours.

Votez-vous ?
J’ai voté pour la première fois de ma vie à la dernière présidentielle, pour Arlette. Mais je me suis fait avoir, alors j’ai voté pour lui, comme tout le monde. Ségolène Royal, je la veux, mais pas comme présidente. Je la veux chez moi, que pour moi. Ou avec mes potes.

Etes-vous intéressé par Internet et les nouvelles technologies ?
Vous rigolez ? Je suis à la pointe de la technologie. Dès qu’un truc sort, il me le faut tout de suite. J’ai été l’un des premiers en France à avoir un iPhone. J’en suis à mon neuvième. Toute la musique que j’écoute est dans les iPod ! J’ai vu trop de gens aller à la Foire de Paris acheter leur future salle à manger et attendre deux ans pour se la faire livrer. Et quand elle arrive, elle est déjà démodée !

Ecoutez-vous ce qui sort ?
Moi non, mais Françoise me fait découvrir des trucs. J’aime bien Julien Doré, il joue son truc. Je me disais qu’il ferait un bon acteur et j’ai appris récemment qu’il tournait. Il a quelque chose en plus. Sinon, j’aime beaucoup Nicola Sirkis d’Indochine. C’est sentimental. Lui c’est quelqu’un de bien. Quoi qu’il fasse, c’est un ami. Et je ne dis pas ça parce qu’il a chanté “L’opportuniste”, ni parce que je suis en photo sur sa pochette... J’irai lui faire un bisou pour son concert au Stade de France.

Est-ce que vous lisez, alors ?
Je n’ai pas le temps. Entre les chats, la télé et le jardin... Je regarde les scénarios quand même et j’ai reçu “L’art de péter” pour la troisième fois... Je ne lis pas de romans sur la plage, parce que je ne pars pas en vacances.

Vivre en Corse, c’est un peu être en vacances toute l’année ?
Si je n’habitais pas à Monticello, j’habiterais en Corse. C’est clair ? Et comme ça je ne froisse personne ! A Paris, mon restaurant préféré s’appelle La Villa corse, et il est à 50 mètres de chez moi. C’est le bonheur...

Etes-vous attaché aux choses ?
Je garde tout. Françoise, elle, jette tout. Pour lui faire plaisir, je conserve des vieux médicaments que je mets bien en évidence. Et quand elle voit les dates de péremption, elle les balance rageusement ! C’est mieux que lui offrir un bouquet de fleurs !

Arriverez-vous à la convaincre de venir vous rejoindre sur scène en janvier ?
Je ne lui souhaite pas, même si j’en rêve... Interpréter “Puisque vous partez en voyage” en duo avec elle, ça aurait de la gueule. Et il y a cette phrase qu’elle aimerait certainement me balancer : “Puisque nous nous quittons ce soir” ! J’aimerais bien que Thomas soit là aussi... Il ne veut pas. Du coup, s’il change d’avis, je devrais lui dire non pour enfin lui montrer que je suis un père sévère ! Point final

Pour elle l’amour rime avec toujours et, pour lui, avec humour. Depuis quarante ans, ils n’ont jamais pu se dire adieu. Interview en forme de messages personnels

Un entretien avec Benjamin Locoge - Paris Match


Jacques Dutronc arrive le premier, avec Sylvie, sa ­compagne. Lunettes fumées, cigare, pantalon noir, on le croirait prêt à monter sur scène. « Je ne répondrai à vos questions que par oui ou par non », dit-il, sarcastique. Jacques Dutronc n’aime pas les photos, il en a même horreur. Mais pour Françoise Hardy, son épouse depuis 1981, il est toujours prêt à tout. Dix ans après leur dernière interview commune, et au prétexte de la promotion de « La pluie sans parapluie », le disque de madame, le couple mythique de la chanson a donc rejoué le duo sentimental le temps d’un après-midi. Entre eux, l’amour a connu des très hauts et des très bas, mais longtemps en silence.

Il a fallu attendre l’automne 2008 pour que Françoise Hardy raconte ses souvenirs dans « Le désespoir des singes », une autobiographie détonante, où elle dévoilait tout de son intimité et de son mariage. Dans des pages subtilement écrites, elle revenait sur l’infidélité de son époux, sa dépendance à l’alcool et ses virées nocturnes qui n’en finissaient plus. Elle décrivait aussi combien elle a aimé vivre avec un homme de cette trempe, combien elle fut éperdument amoureuse du musicien. Et le temps a passé. Leurs rendez-vous se sont transformés en visites espacées. Le chacun chez soi a pris le pas sur le quotidien, lui en Corse, avec ses chats, elle à Paris. Elle fut la première, en 1988, à vivre une grande passion pour un autre. Sans lendemain. Lui, mit cartes sur table dix ans plus tard en annonçant que Sylvie était entrée dans sa vie. Mais le couple Hardy-Dutronc n’a jamais voulu se ­séparer, encore moins divorcer.

A la parution du livre de Françoise, Jacques s’est bien gardé de réagir. Mais lorsque monsieur est remonté sur scène début 2010, il a bien fallu qu’il trouve une parade. Il s’est sobrement contenté de dire que sa vérité n’était pas la même que celle de son épouse... Et puis ils ont dû s’affronter. Alors voilà... Entretien taquin et complice, plein de rancœurs, parfois, et d’amour. Malgré tout.

Paris Match. Vous souvenez-vous de votre première rencontre ?
Jacques Dutronc. On s’est aperçus...
Françoise Hardy. Il était l’assistant de Jacques Wolfsohn, mon directeur artistique. Quand j’allais dans son bureau, Jacques était là, caché dans un coin. La première fois que nous avons échangé deux mots, c’est lorsque je lui ai demandé s’il voulait être mon guitariste pour la tournée. J’avais une petite Austin Cooper.

J.D. [Il coupe.] Non, c’était une Austin Princess, beaucoup plus classe, avec un tableau de bord ressemblant à celui d’une Rolls !
F.H. Mais non, tu dis ça parce que tu m’as toujours idéalisée, mais c’était une Austin Cooper ! Enfin, peu ­importe, je suis au volant, arrêtée au feu de la rue de Provence et je le vois.
J.D. Je précise que j’habitais là, hein ? Je n’allais pas aux putes !
F.H. Je lui demande donc s’il m’accompagne en tournée et, comme d’habitude, monsieur est resté très évasif... Comme il l’aura été toute sa vie... Au final, j’ai dû me ­rabattre sur quelqu’un d’autre. Mais nous avions fait connaissance !
J.D. Je ne pouvais pas t’accompagner en tournée parce que je partais à l’armée.
F.H. Oui, c’est ce que tu dis aujourd’hui mais, à l’époque, on m’a raconté que tu avais une fiancée et que tu ne voulais pas être loin d’elle...
J.D. C’est vrai que c’est plus joli de dire cela que “je pars à l’armée”. Passons...
F.H. Et tu as dit aussi que tu avais des vues sur moi et que si tu avais été mon employé, cela aurait scié les vues en question.
J.D. Ça faisait carriériste ! J’ai préféré fuir, mais je suis revenu rapidement, j’avais un élastique ! Nous nous sommes retrouvés rue de Provence, une fois encore, où, pour être aussi grand qu’elle, je devais marcher sur le trottoir. [Il rit.]

F.H. Wolfsohn, Jacques et moi nous sommes séparés de nos fiancés respectifs au même moment. Nous étions trois célibataires, donc nous sommes pas mal sortis chez Castel ensemble. Sans qu’il ne se passe rien, d’ailleurs. Car il n’était pas rare que Jacques ramène une fiancée que généralement je trouvais affreuse.
J.D. [Il rit.] Il fallait bien que je me mette en valeur !

Je rajoute ceci, car Françoise y parle de son mari Jacques : interview donnée lors de la promo pour son livre le désespoir des singes

Par Catherine Schwaab/Paris Match.

Elle n’habite plus sa belle maison du quartier d’Alésia, dans le sud de Paris. Trop d’escaliers pour ses genoux fragilisés, dit-elle. A la regarder glisser, fluide et droite comme un roseau, dans la pénombre de son nouvel appartement, on s’étonne. A 64 ans, Françoise est devenue inoxydable. Un mètre soixante-douze et 50 kilos de fragilité pleine de grâce. Une peau tendue, si blanche, si fine, un regard bleu-gris, une voix étrangement inquiète, comme s’il lui fallait constamment réaffirmer, requestionner, redémontrer. Elle n’arrête pas de se torturer les méninges.

En même temps, comme la résume son ami Jean-Marie Périer, « elle est le chemin le plus court entre la pensée et la parole ». Pas de remplissage diplomatique. Ce qui opère très vite un tri parmi ses relations. Il y a ceux qui se vexent, et les autres. Quand, il y a quarante ans, Aznavour, déjà star entourée d’une cour, lui écrit une chanson, « la grande » n’a pas le temps de retenir son verdict : « Mais c’est très mauvais ! » C’est Jean-Marie qui raconte. « Seul Aznavour s’est marré. »

Elle n’a pas changé. Quand maintenant elle vous raconte sa vie, on est éberlué par son impitoyable franchise. Avec son culot de grande timide, elle affronte tout, de son enfance pas très heureuse à ses récents problèmes de santé : un lymphome de Malt, une sorte de cancer soigné par chimiothérapie.

Presque 400 pages de révélations ciselées avec une précision d’entomologiste. Des rapports exécrables avec une mère abusive qui s’est fait euthanasier, un père absent, homosexuel sur le tard, une sœur schizophrène, paranoïaque et suicidaire, un dépucelage purement « technique »... Sans parler de ses humiliations de femme amoureuse d’un bel indifférent. Jacques Dutronc a été fou d’elle avant de vivre des histoires parallèles, avec peut-être Bambou entre autres, croit-on comprendre, une amie égarée que Françoise voulait aider... Le pire étant peut-être l’affaire Romy Schneider. En ces années 70, le cynisme d’un certain milieu de producteurs n’avait rien à envier aux années 2000. « L’actrice avait besoin, paraît-il, de tomber amoureuse sur chaque tournage, raconte Françoise. Il fallait que ce soit Jacques qui se dévoue ! » Elle croit d’abord, « dans ma grande naïveté, que Jacques aura suffisamment d’amour-propre pour ne pas passer à la casserole ».

Evidemment, elle tombe de haut. C’est Zouzou, une reine de la nuit nettement plus dégourdie, qui l’affranchit, en termes crus et détaillés. Pas manipulatrice pour un sou, l’épouse bafouée fonce chez son mari : « Je me sentais écartelée entre l’obligation de rompre et l’impression dévastatrice de ne pouvoir me passer de lui. J’étais là, devant lui, comme le drogué en manque qui, après avoir passé la nuit à se jurer de tout arrêter, est prêt à tuer père et mère dès que la drogue redevient à portée de main, pour y goûter encore...» Elle est pile dans la logique du film de Zulawski que tourne son mari, « L’important c’est d’aimer ».

Il faut la voir décortiquer son masochisme conjugal, son incapacité à « ferrer » Jacques, à le faire bisquer. Cette fille qui subjugue sans s’en apercevoir Mick Jagger, Bob Dylan, Eric Clapton et mille autres est bien le contraire d’une peste. Au lieu de cela, « j’ai toujours été dans l’abnégation, donnant à Jacques l’impression de lui être acquise. J’ai vécu dans la terreur de le perdre, et je le lui montrais ». Elle se regarde fonctionner, se fourvoyer, s’enfoncer avec une quasi-délectation. « J’aimerais que ce livre soit utile. J’ai tellement analysé le couple...»

Aujourd’hui, il a beau être avec Sylvie, Jacques n’a pas la moindre intention de divorcer de Françoise, il l’a décrété clair et net. « Sans se soucier le moins du monde de mon éventuel avis sur la question », ironise cette incorrigible complexée affective. Elle connaît bien l’oiseau : « Résistance au changement ? inertie ? Des notions bien commodes que l’on confond parfois avec la fidélité. » Mais quand, inquiet, il doit passer sur le billard à cause de sa hanche, c’est Françoise qui s’occupe de lui, le rassure, le dorlote... Au téléphone avec une journaliste : « Je n’ai pas le temps de vous parler, je dois faire à manger à mon mari qui ne va pas bien du tout ! »

Les fans la comparent à « un long cygne argenté », mais elle est aussi fébrile qu’une adolescente survoltée. Capable des mêmes emportements. Ce soir, elle s’énerve contre ces journalistes télé qui diffusent toujours les mêmes trois ou quatre chansons. « Alors que j’ai aussi écrit des perles, et personne ne les connaît, personne ne veut les entendre ! » Sans parler des images pour illustrer tout ça : « Il a casé un homme nu en guise d’évocation ! » Shocking ! Où en sont ses amours, justement ? La réponse fuse : « Je me considère hors-jeu. Le contraire serait indécent. » Et d’évacuer la question d’un abrupt : « Un corps qui vieillit... Non, je deviendrais trop crue. »

Non seulement le couple est toujours lié par des sentiments d'affection forts, mais en plus il ont tendance à se ressembler de plus en plus....

Je vous rappelle le lien qui démontre que Françoise et Jacques sont "frère et soeur"...

http://mon-amie-hardy-rose.1fr1.net/photos-f6/francoise-est-jacques-jacques-est-francoise-t653.htm

Sur la photo ou FH porte une veste en cuir blanche et JD une veste en cuir noir, ce qui est marquant : la pose est la même, la coupe idem et les lunettes itou.

Si on avait eu la photo sans le cigare de JD, cela aurait été stupéfiant ...

Plus ils vieillissent, plus ils se ressemblent ...

Quand JD aura également les cheveux blancs, ils auront fusionnés !!!

.D. [Il coupe.] Non, c’était une Austin Princess, beaucoup plus classe, avec un tableau de bord ressemblant à celui d’une Rolls !
F.H. Mais non, tu dis ça parce que tu m’as toujours idéalisée, mais c’était une Austin Cooper ! Enfin, peu ­importe, je suis au volant, arrêtée au feu de la rue de Provence et je le vois.
J.D. Je précise que j’habitais là, hein ? Je n’allais pas aux putes !
F.H. Je lui demande donc s’il m’accompagne en tournée et, comme d’habitude, monsieur est resté très évasif... Comme il l’aura été toute sa vie...

On dirait vraiment un vieux couple. Il faut qu'elle le contredise chaque fois. Elle ne veut même pas lui passer un pieu mensonge "(l'austin rolls)". Il faut qu'elle le remette à sa place. Mais il y a quand même de la tendresse dans tout cela. Et dire que SYLVIE assistait à ce débat. C'est peut-être ce qui explique l'agressivité de Françoise.

http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=MAM_2500000000007887_201003121354_F2

Jean Marie PERRIER : il parle de Françoise Hardy et de Jacques Dutronc à la fin de cette courte interview

Anne a écrit:

Jérôme a écrit:

Non seulement le couple est toujours lié par des sentiments d'affection forts, mais en plus il ont tendance à se ressembler de plus en plus....

Ha bon ? Moi je n'ai absolument pas cette impression et le dernier article dans Paris-Match me le confirme. Ils ont un lien sado-maso mais pas du tout coloré d'affection à mon sens, en tout cas pas avec la définition que j'en ai.

En me relisant, je réalise que je me suis mal exprimé.

Je voulais dire qu'avec le temps ils se ressemblaient de plus en plus, physiquement, mais uniquement jusqu'à la période "ascétique" de Jacques.
Dans les années 80, quand Jacques avait beaucoup maigri, ils se ressemblaient énormément. L'androgynie de Françoise et les lunettes de Jacques facilitaient d'ailleurs cette ressemblance.

Aujourd'hui ils évoluent différemment. Leurs physiques sont moins proches. Ils se fréquentent moins, en serait-ce la raison ?

Pour cette image, Jérôme, ce serait gag de faire un fondu progressif de tous les deux comme tu le fais si bien.
L'éclairage est le même, la pose idem, la coupe itou, sans parler des lunettes...
On verrait Françoise fumer un cigare.

Voilà

Sympa non !!
Il faut reconnaître qu'ils doivent être conscients que l'un est le double de l'autre en inversé.

Ce n'est pas par hasard que l'un est en blanc ( cheveux blancs, cuir blanc ) et l'autre l'inverse sur la photo.
En fait, ils représentent le yin et le yang ... ou l'ange et le démon ....

En fait, Jacques est le sosie de Françoise mais avec une plus grosse tête.

C'est drôlement troublant cette ressemblance quand même.

Pour être complètement yin et yang , il eût fallu que Jacques porte un T Shirt blanc et des Ray Ban mirroir . Au fait, on sait qui est le/la photographe ?

Interview de DUTRONC et FRANCOISE sur Antenne 2 : Françoise est de mauvaise humeur et menace de quitter le plateau ( ANTENNE 2)

Mais non Françoise n'est pas Vierge mais Capricorne, comme chacun le sait !
Il fallait qu'elle soit vraiment de mauvaise humeur pour laisser passer une telle faute...
Peut-on voir la suite, ou faut-il payer pour ça ?

Voici la suite de cette interview.
Lecoq se trompe à nouveau, les images enregistrées sont mauvaises, FH est de mauvais poil...



http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/I00002628/jacques-dutronc-souvenirs.fr.html

J'aime pas trop cette interview. On sent que Françoise n'est pas tellement attentive (d'ailleurs comme l'a fait remarquer Zorba, elle laisse passer le fait qu'on lui attribue le signe de la Vierge (mais c'est son ascendant, ce qui explique peut-être un peu aussi les choses)) et l'ambiance est assez froide même si Dutronc s'essaie un peu à l'humour.

L'émission manque cruellement de rythme et la tension qu'on devine plus qu'on ne ressent vraiment entre Françoise et Jacques rend l'émission particulièrement ennuyeuse.

Chez Ardisson: Françoise évoque l'alcoolisme de Jacques et son manque d'ambition ( il aurait voulu être son jardinier !!! ).
L'interview parle aussi de son travail professionniel ..., mais la partie la plus intéressante concerne Jacques.
]
13 mai 1988
Thierry ARDISSON, dans une atmosphère feutrée, interroge
Françoise HARDY sur ses affinités politiques. Ils évoquent aussi
l'astrologie.L'interview de Françoise HARDY est entrecoupée d'extraits
de sa chanson "La sieste", pré-enregistrée pour l'émission et insérée au
montage.Au cours de la seconde partie de l'interview Françoise HARDY
évoque certains aspects techniques de son métier, sa difficulté à faire
de la promotion. Elle parle de son album " Décalage ", en partie réalisé
par Jean-Noël CHALEAT. Thierry ARDISSON lui parle de l'alcoolisme de
Jacques DUTRONC.

Françoise parle du couple en général et du sien en particulier.

Une photo de Françoise et Jacques que je trouve assez sympa.
On pourrait gloser sur la photo, je préfère ne pas le faire...

Très intéressante cette photo . Maintenant, comme toute chose prise hors de son contexte, tu as raison Luc, prudence dans les interprétations hasardeuses !!! Cela me fait repenser à une devinette que tu avais initiée sur un pastiche de Jan van Eyck; c'était excellent !

Dans la lignée des relations entre FH et JD, Pipole.net titre aujourd'hui, à l'occasion d'une interview de Françoise avec Télé 7 jours : Françoise Hardy "une amitié particulière" avec Jacques Dutronc (la promo de l'amour fou est trèèèèès loin !!)



La chanteuse est actuellement en pleine tournée promotionnelle de son dernier album, « Amour fou ».
Et à cette occasion, elle a fait dans la confidence dans les pages de Télé 7 jours, où elle évoque sa relation avec Jacques Dutronc
Cette relation, François Hardy la qualifie d’ « amitié particulière ».
« Une amitié particulière qui a changé en 45 ans. Pour moi, c’est lui qui aura compté le plus, et il me semble qu’il doit avoir la même impression. C’est une nouvelle histoire. Il y a eu beaucoup d’amour. Entre nous ça reste inoubliable », indique-t-elle.
Si elle avoue ne pas être sereine en raison de ses problème de santé, la chanteuse tient à préciser qu’elle est très heureuse, surtout grâce à son fils, Thomas.
« Voir mon fils suffit à me combler. La naissance et l’enfance de Thomas sont ce que j’ai vécu de mieux », indique-t-elle.
Et de préciser que si elle a connu le malheur sur le plan sentimental, « la maternité » en revanche, « ça n’a été que du bonheur ».
Et à Françoise Hardy s’expliquer ensuite que grâce à l’astrologie, elle a appris qu’elle était née avec une problématique masochiste.
« On part perdant et on induit des attitudes sadiques chez autrui », indique-t-elle.

Source : http://www.pipole.net/francoise-hardy-amitie-particuliere-avec-jacques-dutronc/163478/

« On part perdant et on induit des attitudes sadiques chez autrui »
Quel programme ambitieux!

Et évidemment avec l'absence de vigilance des relecteurs (y en a t-il encore ?) on retrouve une nouvelle fois la mention "François" au lieu de "Françoise".
Ça devient presque normal. comme mettre un c cédille devant un "i" dans merci !

Tout fout le camp.

Houlà Jérôme, tu pars dans les arcanes du langage françois !!!
La çédille, pardon cédille, c'est utile pour distinguer par exemple le con de leçon.
Mais pourquoi ne pas en mettre à des c précédents d'autres voyelles que a-o ou u?
Pour un tatar ( ou un ouzbek si vous préférez ), lire merci en devant choisir entre prononcer "merki ou merssi", c'est pas du gateau (pardon gâteau; pourtant il ne me semble pas que le a est une voyelle ouverte ...).
Il est temps de remettre les gagadémiciens au travail.

Au-delà des fautes de frappe, ce qui m'interpelle tout d'un coup c'est de réaliser que Jacques Dutronc est resté totalement silencieux pendant toute la promo de "l'amour fou" ...

A l'inverse, Jean-Marie Périer a non seulement incité Françoise à publier son livre mais a aussi accepté de témoigner dans un des sujets télévisés consacré à la promo. (Il me semble que c'était pour le reportage de FR3).

Les relations entre FH et JD m'ont toujours parues très étranges et on a énormément entendu Françoise sur le sujet alors que Jacques est resté bien plus discret.

Toute la différence entre un amant devenu ami et un mari devenu ami ...
N'oublions pas que Jacques a toujours été très discret. Que les (rares) journalistes qui viennent le voir ont probablement droit à un " ouste, circulez, y a rien à voir " ou quelque chose d'approchant.
Et puis, il vit loin à l'étranger ( ah, on me dit que la Corse est encore française : un peu comme la Flandre est encore en Belgique... )

Vu de ma fenêtre, Jean-Marie est le "véritable" ami, celui qui est là contre vents et marées, celui qui soutient et pousse l'autre. Je ne dis pas que Dutronc ne fait pas la même chose de son côté, je/on en sait rien. Il a le droit de rester discret vis-à-vis des médias (sa relation avec FH ne regarde qu'eux) sans compter que sa position d'ex époux rend sans doute les choses plus délicates, dans le sens moins affranchies . En résumé je pense qu'il est plus facile d'être un ancien amant, que cela donne les coudées plus franches, surtout vis-à-vis d'une certaine presse.

Tu as tout à fait raison : C'est ce que je voulais exprimer en écrivant : "Toute la différence entre un amant devenu ami et un mari devenu ami" mais vu de ta fenêtre, tu l'exprimes bien mieux.
Jean Marie est aussi très disponible car de Paris et de caractère avenant, ...
Mais si Jacques avait par un curieux hasard entamé une fin de carrière comme Françoise, il l'eut soutenu tout autant. Je pense que cet homme a des qualités humaines très prononcées. Une sorte de négatif de Jacques : l'un étant le complément de l'autre.
Avoir Jacques comme mari et Jean Marie comme véritable ami, c'est avoir 2 pôles antinomiques masculins dans ses relations privilégiées et très proches de soi : un peu comme le yin et le yang, le jour et la nuit. De l'excès ou de l'insuffisance de l'un d'entre eux s'ensuit un déséquilibre.

Hé bien vu de ton balcon Luc, nous avons une jolie analyse tout ce qu'il y a de crédible et intéressante. Ils auraient pu former un trio genre Jules et Jim pour le plus grand bonheur de Françoise ?!!

Nb : quand je dis que leur relation (FH/JD) ne regarde qu'eux, je ne m'y suis jamais vraiment intéressée, au point que Jérôme m'a fait remarquer que le terme "ex époux" est inapproprié, puisqu'ils n'ont pas divorcé . Nonobstant cela ne change pas le point de vue évoqué

Peut-être fut-ce mentionné ailleurs sur ce forum: Vogue avait publié en 1981 pour le marché belge une curieuse idée de compilation intitulée Ensemble, alternant les tubes de Jacques et Françoise sur un même 33t:



(source: rateyourmusic)

Effectivement



Il y a aussi eu une sorte de récidive sous forme de CD.... en 1996 mais avec des titres sensiblement différents.

"Mon amie la rose" puis "L'hôtesse de l'air", "Le fond de l'air est frais" puis "Ma jeunesse fout l'camp", etc...

Quel admirable sens de l'harmonie!