Grand Prix

1968 - GRAND PRIX de John FRANKENHEIMER

Pete Aron James Garner
Louise Eva Marie Saint
Jean-Pierre Sarti Yves Montand
Izo Yamura Toshirô Mifune
Nino Barlini Antonio Sabato
Scott Stoddard Brian Bedford
Pat Stoddard Jessica Walter
Lisa Françoise Hardy

Sur les plus grands circuits internationaux, quatre pilotes expérimentés se disputent le titre de champion du monde.
Parmi eux, Pete Aron, responsable de l'hospitalisation de son partenaire et à l'aube d'une idylle avec la femme de celui-ci...

Production internationale qui a eu le mérite de faire découvrir Françoise au Etats-Unis. Quel plaisir de découvrir son beau visage et ses mini-jupes sur écran géant, dans deux scènes copié-collé, inspirées du Mépris de Godard.

Elle en garda un souvenir d'attentes interminables, d'une belle rencontre avec Yves Montand qui la consolait de sa récente rupture avec Jean-Marie Périer, et quelques jolies bleuettes inspirées par cette rupture.

C'est sans doute la période la plus tabloïde de Françoise : Jours de France, Paris-Match, Ici-Paris, SLC et MAT, Cinémonde...... se sont emparés de l'évènement pour le plus grand plaisir de ses fans !

Grand Prix (The making of)



Date de sortie : 2003
Lieu : États-Unis

Comme son nom l'indique, ce film est le making-of de Grand Prix.
Sur une durée de 80 mn, on aperçoit Françoise 3 fois 3 secondes.

- La première scène où on l'aperçoit est celle où pour la draguer Antonio Sabato (Nino) lui enlève sa casquette.
- On la voit aussi sourire en regardant les courses, en compagnie de Graham Hill (le coureur automobile)
- Puis, elle regarde les courses (qui a dit quelles courses ? ) en compagnie d'Eva-Maria Saint. Elle porte des lunettes blanches (Courrèges ?) scène que l'on ne voit pas dans le film.

Également des biographies d'Eva-Maria Saint ainsi que de James Garner et d'interminables courses automobiles.

Pour fans absolus seulement.

Un extrait du film

Dans l'extrait posté par Jérôme :

Où l'on voit que le remplaçant d'Antonio Sabato est...
... beaucoup moins séduisant que ce dernier !
Gageons que le Tronc ne sera pas long à le remplacer,
dans le coeur (d'artichaut) de Françoise !

Je recherche en vain l'interprète et le titre de la chanson en question dans le passage où Nino rencontre Lisa au nightclub. Si quelqu'un pourrait me répondre...

Je me souviens juste que la musique du film "en général" est de Maurice Jarre mais je n'ai aucun souvenir spécifique relatif à la chanson qui t'intrigue.
Comme ce doit être écrit dans le générique du film je tâcherai de trouver le renseignement... Je te tiens au courant

Merci Jérôme, c'est très sympa.

Je viens de regarder le générique (interminable) qui est en début de film (assez inhabituel) et malheureusement il n'y a pas l'information... Désolé...

Peut-être que le titre est repris sur la BO du film ?

Merci d'y avoir jeté un coup d'oeil. Je ne désespère pas de la trouver.

D'après ce que j'ai entendu de la chanson, je me suis dit que son titre devrait logiquement être "Take a chance"....

Et en surfant sur Internet, j'ai trouvé des indices complémentaires

MUSIC COMPOSED BY: Maurice Jarre.
SONG: "Take a Chance".
WORDS AND MUSIC BY: Larry Kusik. Eddie Snyder.
(source : http://wwwdb.oscars.org:8100/servlet/impc.DisplayCredits?primekey_in=2008020219:02:18146935787 )

Ca ne donne pas le nom de l'interprète ceci dit.

Merci pour ces informations complémentaires.

Pour ceux qui voudraient tenter d'aider Duck's Blues, voici l'extrait du film avec la chanson à identifier :

???????????????? je ne vois rien sinon un écran noir !!!

Moi je vois bien l'extrait (il y a peut-être encore une histoire de droit d'accès par pays) mais il n'empêche que je ne vois pas du tout ce que pourrait être cette chanson même si l'intro ressemble bizarrement à la musique de Benny Hill...

J'ai tapé le titre sur ITunes store mais ça n'a pas aboutit au résultat recherché.

Devant l'ignorance générale qui semble exister sur le net à propos de cette chanson je me demande si le titre n'a pas été fait spécialement pour le film sans être commercialisé.
Il n'est pas cité sur le générique du film et n'est pas non plus présent sur la BO.

Il est vrai que cette chanson ne casse pas quatre pattes à un duck, même en état de blues !

Jérôme a écrit:

Devant l'ignorance générale qui semble exister sur le net à propos de cette chanson je me demande si le titre n'a pas été fait spécialement pour le film sans être commercialisé.
Il n'est pas cité sur le générique du film et n'est pas non plus présent sur la BO.

C'est ce que je pense également. Encore merci pour ton aide Jérôme.

Une bande annonce flash

Même sur une bande annonce minimaliste, Françoise arrive à faire la moue !
A l'inverse des autres actrices qui affichent leurs plus beaux sourires.

C'est tout à fait elle :
Vous dansez : "Je ne danse pas"
Une cigarette : "je ne fume pas"
Un verre : " je ne bois pas" ...

C'est une tisane qu'il aurait dû lui proposer ...

La question est donc de savoir si c'était un rôle de composition ou juste une reproduction de son comportement habituel dans la vie.

Je penche pour la seconde proposition comportementale.

Elle n'a pas du chercher loin le modèle de son personnage

Heu, vous exagérez pas un peu là ? Pas sur le fond concernant FH, mais visiblement il s'agit d'un extrait du film. On ne peut pas la rendre responsable du montage promo qui a été fait !

Reste à savoir si c'est Françoise qui a inspiré le rôle au réalisateur.

Ca, c'est une excellente répartie, maintenant je doute que nous ayons la réponse

En tout cas, on peut être certain qu'avec elle, il n' a pas été question de promotion canapé... (;-)

J'ai trouvé sur le web une photo tout à fait originale mettant en scène Françoise et Antonio Sabato :

Un reportage sur le tournage avec une interview de Françoise vers 0,30'

L'entendre dire qu'elle appréciait d'avoir un rôle décoratif donne bien le ton de son désintérêt pour le paraître et également de sa franchise pour le moins auto-dévastatrice...

Oui, c'est dommage qu'elle ne fasse pas de distingo entre être sans prétentions et se dénigrer .

Nouveau dossier, sur "Grand Prix" . Il s'agit d'une première partie de six.


http://erikdoorme.be/monaco
http://erikdoorme.be/Grandprix

Merci Erik pour cette première partie très riche en documents peu connus. Je sais à quel point ce type de dossier est long à constituer et je ne peux qu'être reconnaissant de le partager aussi largement.   

Françoise Hardy a tellement été photographiée pendant les années 60 qu'il n'y a qu'un expert comme toi pour retrouver le fil chronologique !   

Et puis c'est sympa d'avoir cité Alexandre pour son commentaire sur les colonnes de Buren.   

Deuxième partie


http://erikdoorme.be/francorchamps/

Troisième partie:

http://erikdoorme.be/brandshatch/

Un travail d'archiviste précis et sans équivalent. Bravo et Merci.   

Quatrième partie de "Grand Prix"

http://erikdoorme.be/zandvoort/

Un grand merci erik.

Merci pour toutes ces anecdotes méconnues.    

Cinquième partie de "Grand Prix": tournage à Clermont-Ferrand

http://erikdoorme.be/clermontferrand/

Deux volets de la sixième partie de "Grand Prix" sont prêts.

http://erikdoorme.be/monzaphotos

http://erikdoorme.be/monzamagazines

Journal : "La Montagne"
« Le Grand Prix » : lorsque Hollywood filmait l'Auvergne
Publié le 26/07/2016 à 08h01

Le tournage du Grand Prix a posé ses valises en Auvergne le temps de quelques prises. Photo René Charpin.  

Voilà tout juste un demi-siècle que le Puy-de-Dôme accueillait quelques séquences de tournage du film « Grand Prix », réalisé par l’Américain John Frankenheimer.
L’univers des courses de Formule 1. En 1966, le cinéaste américain John Frankenheimer entreprend de filmer cet aspect de la compétition automobile. Filmé de mai à octobre, pendant le championnat du monde sur six circuits européens, Grand Prix bénéficie d’importants moyens.

Côté casting, la Metro-Goldwyn-Mayer regroupe une belle pléiade d’acteurs parmi lesquels les Français Yves Montand (le pilote Jean-Pierre Sarti) et Françoise Hardy (la journaliste Lisa). James Garner, Eva Marie Saint, Toshiro Mifune et Antonio Sabato partagent les autres rôles principaux.

Techniquement, Grand Prix représente une prouesse de trois heures où le réalisme de la course l’emporte sur les intrigues amoureuses. La production a fait confiance à de vrais pilotes qui s’impliquent comme le champion du monde britannique Graham Hill, ou encore Chris Amon, Phil Hill, Teddy Pilette, Jo Siffert, Jean-Pierre Beltoise, Peter Revson et Jo Bonnier. Ce dernier jouera un rôle de conseiller en Europe aux côtés du photographe Bernard Cahier.

Jean Auchatraire, président de l’Association sportive de l’Automobile Club d’Auvergne, assure la correspondance avec l’équipe de tournage hollywoodienne, notamment pour les séquences d’avant-course tournées sur le circuit de Charade, entre la dernière semaine de juillet et la première d’août. 

Archives Automobile Club d'Auvergne.


Françoise Hardy pose sur la piste de décélération (pit lane) de Charade, dans une des Ferrari 312 pilotée, pour les besoins du film, par Antonio Sabato. Archives La Montagne.


Devant les stands du circuit, Yves Montand fait part de ses impressions à John Frankenheimer (pipe à la main), le réalisateur, qui voulait que « Grand Prix » soit un film qui traduise fidèlement l’atmosphère des courses à travers les compétitions de Formule 1 des années 65-66. Archives Automobile Club d’Auvergne.

3.000 figurants sont recrutés sur Clermont. Certains se souviennent de l’impressionnant déballage de matériel des Américains pour une poignée de minutes à l’écran.

Retrouvez un extrait vidéo du tournage de « Grand prix » réalisé sur le circuit de Charade 


Des anecdotes agrémentent cette épopée : des rues de Royat seront attribuées au circuit de Monaco, alors que Charade fut choisi après le refus de celui de Reims qui accueillait, cette année-là, le Grand Prix de France. Des hôtels de Royat (Métropole) et Vichy hébergeront acteurs et techniciens. 

Boulevard Bazin (Barrieu) à Royat, près du garage Segtra : une Ferrari passe devant John Frankenheimer (à droite). Photo René Charpin.


Photo René Charpin.

Les Américains embarquent sur le gour de Tazenat
Dans le scénario écrit par Robert Alan Aurthur, les séquences sentimentales alternent avec les instants de compétition. L’une d’entre elles a eu pour cadre le gour de Tazenat.

Propriétaires du gour, sur la commune de Charbonnières-les-Vieilles, Pierre et Chantal Giraud se trouvaient déjà sur place, au début du mois d’août 1966, lors de l’arrivée de l’équipe de tournage de John Frankenheimer.


Photo P. Giraud

« Ils ont tout d’abord construit un ponton impressionnant au bord de l’eau avant de l’amarrer pour filmer la séquence de pédalo avec les deux couples principaux », se souvient Pierre. Les va-et-vient provoqués immanquablement par les techniciens américains n’ont cependant pas perturbé les habitudes de la famille : « Malgré leur nombre important, ils se sont comportés de manière très discrète », explique Chantal Giraud.

Au côté du couple Giraud, Colette Levadoux se rappelle aussi de l’effervescence qui régnait durant ces quelques jours voués au cinéma. Avec Roger, son mari, elle tenait l’hôtel-restaurant La Chaumière à proximité du lac. « Pendant plusieurs jours, chez nous, ça défilait toute la journée. En plus, on recevait tout le temps des ordres ! Ils utilisaient beaucoup notre téléphone. Pour se restaurer, ils commandaient des sandwiches ou des menus à la carte à toute heure. »


Yves Montand au gour de Tazenat (photo P. Giraud)

Madame Giraud se demande encore, aujourd’hui, pourquoi les Américains avaient choisi le gour de Tazenat, si éloigné de l’agglomération clermontoise : « On était étonné de les voir s’installer ici. Peut-être en raison des connaissances de mes grands-parents, M. et Mme Bouyeure. »
On peut aussi ajouter que les Américains ont une autre vision des distances kilométriques.
Guy Lemaître
Edité par Agathe Rigo

Source : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2016/07/26/le-grand-prix-lorsque-hollywood-filmait-l-auvergne_12014167.html

Pour illustrer l'article, qui évoque notamment le fameux ponton installé au gour de Tazenat, un montage de saynètes du film et de photos de tournage avec Françoise Hardy.

Introduction de la vidéo par Louis LAUVERGNAT
Voilà bientôt 60 ans que le Puy-de-Dôme accueillait quelques séquences de tournage du film "Grand Prix", réalisé par l’Américain John Frankenheimer. L’univers des courses de Formule 1, en 1966, le cinéaste américain John Frankenheimer entreprend de filmer cet aspect de la compétition automobile. Le circuit de Charade fut choisi après le refus de celui de Reims qui accueillait, cette année-là, le Grand Prix de France. Dans le scénario écrit par Robert Alan Aurthur et William Hanley, les séquences sentimentales alternent avec les instants de compétition. L’une d’entre elles a eu pour cadre le gour de Tazenat.

Montage photo sur le boléro de Ravel avec une majorité de photos de Françoise Hardy prises lors du tournage de Grand Prix (il y a peut-être quelques exceptions)