Françoise Hardy dans TGV Magazine (7ème extrait)

En mai 2010, Françoise Hardy était interviewée par Olivier Boucreux pour TGV magazine.

Olivier Boucreux : "'Noir sur blanc', le premier titre de votre dernier album est un peu le remake de 'Message personnel', une de vos plus belles chansons ?"

Françoise Hardy : "Non, parce que cette fois je parle à quelqu'un que je ne connais pas. 'Message personnel' était adressé à Jacques. A mon âge, les fantasmes sont très importants pour l'inspiration. J'ai fantasmé tout ma vie, j'ai eu des amours platoniques, y compris quand j'étais petite fille et adolescente. Petite, j'étais amoureuse des enfants de choeur à la messe et je n'avais évidemment aucune chance d'exprimer cet amour impossible. (Rires)"

C'est amusant et intéressant ces remarques sur le fantasme. FH dit d'un côté que c'est très important aujourd'hui pour son inspiration et, reconnait qu'elle fantasmait déjà petite fille. Je ne vais pas faire la "Mamie Castor" ce soir (Omnia Pastor pour les non initiés), mais je pense que c'est indispensable/inérant à tout âge de la vie, pas pour les mêmes raisons. L'essentiel c'est que chacun y trouve sa soupape de décompression, sa bulle d'oxygène. A l'âge adulte on peut lui attribuer d'autres vertus comme FH . De là à entendre que son importance croît avec l'âge, j'ai un doute.

Je ne crois pas qu'elle pense que le fantasme grandisse avec l'âge mais davantage qu'elle doit y avoir recours pour trouver l'inspiration.

"Que le fantasme grandisse", c'est comme ça que tu appelles ça toi ?

Heu Claude, s'il y a une contrepèterie à trouver, là, je suis nulle . Je voulais dire qu'avec la vie "adulte", c'est le fantasme qui s'adapte à celle-ci et peut paraître plus important ?
si vous me suivez, vous avez du mérite !