BB Baleine - Le nouveau duo Françoise Hardy / Julien Doré

Comme on peut pas répondre à l'annonce de Jérôme, j'ouvre un sujet sur le nouveau duo à venir...



C'est marrant, le titre "BB Baleine" en duo avec Julien Doré, ça me fait pas du tout penser à Françoise.

Est-ce que ça pourrait concerner Brigitte Bardot pour une croisade visant à protéger les baleines, comme elle l'avait fait il y a longtemps pour protéger les bébés phoques ?

J'y ai pensé aussi, Alexandre, ainsi qu'à la chanson "Bébé requin" que chantait France Gall. Je soupçonne Julien Doré d'être un grand fantaisiste, et d'aimer principalement jouer avec les mots.

Je vois encore plus mal Françoise chanter "Je suis un bébé baleine...."

En voici un extrait d'une minute (grâce au site qobuz)

Merci pour l'extrait Alexandre !

On entend bien Françoise dans l'extrait et on devine que leurs deux voix vont bien se marier dans le très court passage où ils chantent ensemble.

Je me demandais si quelqu'un s'apercevrait que j'avais retouché mon message initial un jour.

La mélodie est tristounette à souhait, en totale détachement du mystérieux titre de la chanson. Typiquement une mélodie pour Françoise.

Julien Doré: «Les femmes me rassurent»

Pour son deuxième album, le vainqueur 2007 de la «Nouvelle Star» laisse entrevoir son côté doux. Rencontre.

Karine Vouillamoz - le 12 March 2011, 18h24

Le Matin Dimanche

C’est le vainqueur le plus apprécié de la «Nouvelle Star». C’était en 2007. Le public découvrait un personnage extraordinaire, capable de reprendre «Moi Lolita» d’Alizée ou «Mourir sur scène» de Dalida. Et puis Julien Doré a livré un premier album, «Ersatz», écoulé à plus de 300 000 exemplaires. Un véritable succès! Aujourd’hui, le jeune homme a changé. Il apparaît sans fard. Comme si ces années passées à rencontrer son public avaient remis les compteurs à zéro. Du coup, il publie un album très autobiographique. Porté par un single détonnant, ce «Bichon» démontre toutes les capacités artistiques du jeune homme. Que ce soit dans la pop, avec «Kiss me Forever», dans l’intimiste comme «BB Baleine», duo avec Françoise Hardy ou l’humour décalé avec «Homosexuel», titre signé Katerine, interprété aux côtés de l’accordéoniste Yvette Horner, Julien Doré a trouvé sa voie, assurément.

Pourquoi avoir intitulé votre album «Bichon»?
C’est un mot affectueux, sexy et lié à l’amusement. Quand j’ai vu le parcours que raconte cet album, j’avais envie de l’envelopper de ce dont j’ai besoin moi-même, d’une forme d’affection et de lien avec l’animal. Il n’y a pas plus de sens que ça. Le mot bichon me plaît, l’animal me plaît. Après, on peut voir mille liens avec mes cheveux, l’idée du toilettage. La musique, elle, a un autre fond. Ça me plaît bien de ne pas cibler et détailler le pourquoi de ce que vous allez écouter.

Dans ces chansons, vous vous impliquez plus intimement, non?
Oui, c’est exactement ça. Ce qui est frappant pour moi, c’est qu’au moment de la composition, ma manière de les chanter était presque parlée, c’était une autre voie. Il y a des parts d’intime que j’ai piochées et qui me font parler du disque encore plus avec le ventre, avec la peau.

En écrivant ces chansons, vous avez compris des choses sur vous?
Oui, j’ai commencé à les comprendre il y a un an et demi. La tournée s’est arrêtée et j’ai fait le film de Pascal Thomas. Il m’a appris l’abandon aux choses. J’ai appris à me dégager de l’image que j’avais de moi. Elle était très mauvaise, j’avais l’impression de n’être rien qu’une imposture, de ne pas avoir ma place. Ces sentiments qui jaillissent ne sont pas faciles à gérer.

Pourtant, le public et les médias vous ont beaucoup soutenu, comment expliquez-vous ce sentiment?
Je me rends compte qu’en France, quand on tente des choses, elles apparaissent provocatrices. Et puis on est attendu au tournant. J’avais envie de me dégager de cette crainte que les gens me détestent. La tournée fait beaucoup de bien, on se rend compte qu’il y a des vraies gens qui viennent à vos concerts et que les médias n’ont aucun impact auprès de ceux qui décident d’aimer et de suivre un artiste. Je me suis rendu compte que ce métier était plus humain que ce que je pensais. J’essaie de rester profondément libre et confiant et en même temps, j’ai envie qu’on me dise qu’on m’aime. Si je n’ai pas de retour d’amour, je suis très vide.

C’est un fantasme que vous avez assouvi en faisant appel à Yvette Horner?
Oui, c’est un fantasme total. Les gens avec qui je rêve de bosser ne sont pas de ma génération. Je crois que je suis un peu bloqué dans une sorte de romantisme ambigu, un peu perdu dans une époque qui ne me satisfait pas complètement.

Catherine Deneuve est votre plus grande fan, tout comme Françoise Hardy, que faites-vous aux femmes?
Ça me touche beaucoup parce que les femmes me rassurent. Elles me donnent quelque chose d’important et de constructif. Je me sens à la fois un petit garçon et un bichon. Catherine Deneuve a accepté de partager un duo avec moi pour «Taratata» alors qu’elle n’avait jamais fait de live. Elle est venue répéter avec mes musiciens dans un local en banlieue parisienne, elle est restée avec nous tout l’après- midi. Elle est aussi très libre, avec le statut incroyable de star internationale, elle se permet d’accepter des choses complètement dingues.

Que reste-il aujourd’hui du petit garçon de Lunel?
Il est bien présent. J’ai eu la chance que des choses un peu improbables me soient arrivées. J’ai eu des parents aimants, certes, mais parfois, ce n’était pas évident. J’étais fils unique dans une toute petite ville. Je n’avais pas tellement d’amis ni au collège ni au lycée. J’ai souvent été très seul et j’ai développé, en tant qu’hypersensible, une espèce de bulle dans laquelle je me réfugiais beaucoup, même avec les gens qui m’aimaient. Ça créait une certaine distance alors que j’avais juste besoin d’amour. Du jour au lendemain, les choses changent. J’avais 24 ans, c’était pour l’émission «Nouvelle Star» et là, je n’ai pas compris. On vous dit qu’on vous aime, on vous le montre ouvertement et vous ne comprenez pas pourquoi. Ça ne m’était pas arrivé jusqu’à l’âge de 20 ans, ça devient violent, on devient vite parano. Et quand tout ça se stabilise un peu, les valeurs, celles de mon enfance, mon éducation, reviennent et me font dire que j’ai bien fait de les protéger un peu, quitte à paraître un peu distant. Aujourd’hui, je me suis dégagé des choses qui me pesaient et qui m’ont fait peur.

(source : http://www.lematin.ch/loisirs/musique-concerts/julien-dore-femmes-rassurent-391993 )

Espérons que le résultat sera à la hauteur des promesses

L'émission Taratata enregistrée en février par Julien Doré sera diffusée sur France 2 le 4 avril prochain (rediffusion sur France 4 le 8 avril).

Julien dit avoir visionné beaucoup de documentaires animaliers après la tournée 2009, et notamment sur les baleines !
Il y fait allusion dans une de ses chansons (celle avec Françoise Hardy).

Nagui évoque le duo avec Françoise Hardy, et la collaboration entre Julien et Philippe Katerine.

(source : http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=782518&pid=20352325 )

A noter aussi dans l'émission un duo en live Catherine Deneuve / Julien Doré avec le titre Love de Nat King Cole... Catherine Deneuve était déjà apparue dans le clip "Les figures imposées" en 2008, en rollers... et s'amusait à parodier Titanic en écartant savamment les bras avec un sourire volontairement niais... ( https://www.youtube.com/watch?v=0ktXN1Cu-gs )

Quand on pense que Catherine Deneuve ose le direct alors qu'elle ne chante pas particulièrement bien, on ne peut que regretter que Françoise se soit cachée une fois de plus pour éviter d'affronter le public. Je suis sûr que Julien Doré aurait été capable de la mettre à l'aise mais il a probablement renoncé à essayer de la faire intervenir... Peut-être plus tard dans l'année ? (mais j'y crois pas trop hélas).

Attendons déjà d'entendre le BB Baleine que nous pourrons savourer à compter du 21 mars....

Le Parisien du 14 mars 2011.

Quand Julien Doré rencontre Françoise Hardy


Julien Doré et Françoise Hardy m'ont donné chaud, cet après-midi. Non pas que cette rencontre entre les deux artistes ait été tendue. Au contraire. Il y avait surtout beaucoup de soleil, sur la terrasse d'un grand hôtel parisien, où nous avions choisi de réunir les deux musiciens, qui ont
enregistré un duo sur le prochain album de Julien Doré "Bichon", à paraître lundi. Un morceau intitulé "BB Baleine" écrit et composé par le chanteur qu'il a proposé à la chanteuse. "On me demande ce que je pense du texte. En fait, je ne le comprends pas vraiment", se marre Françoise Hardy, dont je ne me lasserai jamais du franc-parler.

Pour preuve, quand elle arrive, son attaché de presse lui dit: "Tu te souviens d' Emmanuel du Parisien? Tu l'as déjà rencontré plusieurs fois." Réponse cash de Françoise Hardy: "Non"...Je vous confirme, ça fait très mal... "Oh, vous savez, je ne me souviens de rien, je suis une loque humaine", poursuit-elle, dans l'hilarité générale. Déjà que j'avais oublié que l'on se serre pas la main de Françoise Hardy, qui salue à la japonaise, les paumes jointes, avec un hochement de tête.



Photo LP/Jean-Baptiste Quentin
De son côté, Julien Doré paraît bien timide, face à ce monument de la chanson, qui ne tarit pas d'éloges sur son compte. "Françoise nous a envoyé un petit mail, pour nous autoriser, à utiliser des images de l'enregistrement du duo. C'était dingue ce qu'elle disait sur l'album de Julien, l'article rêvé" me glisse l'attachée de presse de Julien Doré



Photo LP/Jean-Baptiste Quentin
Chanteur formidable, drôle, décalé, selon la dame. N'en jetez plus. Et Françoise Hardy a des infos de première main sur l'album de Julien Doré. "Il paraît que vous deviez l'appeler "Huître", avant "Bichon", c'est vrai?" Une heure de pur bonheur, à lire dans quelques jours, dans les colonnes du Parisien.



Photo LP/Jean-Baptiste Quentin

( source : http://zik-zag.blog.leparisien.fr/archive/2011/03/14/quand-julien-dore-rencontre-francoise-hardy.html )

Heureusement qu'il y a de jolies photos sans bonnet de Françoise parce que l'article en lui-même est plutôt creux.
On jugera sur pièce lundi prochain.

Françoise Hardy : « Julien Doré chante mieux que moi »

Ils se vouvoient mais chantent ensemble, sur un duo du nouvel album de Julien Doré, qui sort aujourd’hui. Interview croisée de deux excentriques irrésistibles.

PROPOS RECUEILLIS PAR EMMANUEL MAROLLE | Publié le 21.03.2011, 07h00



Hôtel de sers (paris viiie ), mardi. Pour « Bichon », son deuxième album, l’auteur Julien Doré a habillé ses mots de mélodies subtiles.

Julien Doré est stressé : par la sortie de son nouvel album, « Bichon », très réussi, mais aussi par l’interview avec Françoise Hardy que nous lui avons proposée. Une rencontre pour parler après avoir chanté ensemble un duo baptisé « BB baleine ». Conversation à bâtons rompus, sur la terrasse ensoleillée d’un grand hôtel.

Françoise, comment avez-vous découvert Julien?

FRANÇOISE HARDY. Dans l’émission de Laurent Ruquier. Il ne chantait pas. Il parlait. Sa façon de réagir m’a séduite. Tout le monde s’esclaffait autour de la table et lui restait sérieux comme un pape!

JULIEN DORÉ. Je m’en souviens. C’était compliqué. Je n’étais pas là pour parler de mon travail mais juste parce que je venais de gagner « Nouvelle Star ». Les choses qui me font rire sont parfois ailleurs. Et puis j’étais impressionné.

F.H. Mais Julien crève l’écran, c’est un atout rare. Il me fait beaucoup rire, un peu comme Houellebecq et musicalement je trouve que « les Bords de mer », sur son premier album, est un chef-d’œuvre.

Vous auriez participé à « Nouvelle Star » à son âge?

F.H. J’ai fait la « Star Ac » de l’époque, « le Petit Conservatoire » de Mireille. Mais je n’ai jamais vu Julien dans « Nouvelle Star ». Je tombe parfois sur ce genre d’émission, et à chaque fois je suis absolument consternée. A tel point que je deviens hostile aux jurés qui disent n’importe quoi et peuvent induire en erreur des candidats crédules.

J.D. Moi, j’ai vite affirmé mes choix après l’émission. Je ne voulais pas qu’on m’impose des choses parce que j’avais eu « la chance » de gagner alors que la chance n’a rien à voir là-dedans. Faire un disque, c’était autre chose. Et puis je me suis protégé dès le casting de l’émission. La barrette et l’ukulélé, c’était des accessoires de protection.

F.H. Mais vous faites parfois des choses impudiques, un peu provocantes. Une fois vous avez coupé le sifflet à Daniela Lumbroso qui vous disait des choses d’une banalité totale en saluant le public avant qu’elle ait terminé.

J.D. Ah oui. C’était lors de la Nuit de la chanson française, enregistrée sur près de sept heures! A la fin, la charmante Christine Albanel, ministre de la Culture, devait me remettre un prix. Mais elle n’a pas voulu attendre. Alors on a enregistré cela plus tôt que prévu, en faisant comme si c’était la fin de soirée, alors que plein d’artistes attendaient encore. J’avais trouvé cela mal élevé. Et dans ces cas-là, je n’ai pas envie de faire un grand sourire pour vendre mon disque.

F.H. Et puis c’est un Neptunien. Je vis avec un Neptunien (NDLR : Jacques Dutronc). Je suis habituée au côté insaisissable, pas toujours cohérent.

Julien, pourquoi avoir eu envie d’un duo avec Françoise?

J.D. J’ai surtout des images de Françoise en tête, de sa beauté. C’est comme une présence, une voix qui a toujours été avec moi. Et je me demandais si la connexion était possible pour envisager un duo et je lui ai envoyé deux chansons dont « BB baleine ».

F.H. Je n’ai rien compris au texte (rires)! Il y a peut-être un parallèle entre la disparition des baleines et les chagrins d’amour… De toute façon, ce qui compte, c’est que la mélodie porte le propos. Sinon je ne fais pas. Un jour, l’équipe de Johnny m’a appelée pour que je lui écrive un texte. On m’a envoyé une musique vraiment pas bien et je n’ai pas pu. Après Jacques m’a dit : « T’es folle, t’aurais dû penser aux ronds! » Quand j’ai reçu la proposition de Julien, je suis tombée des nues. Cela me paraissait incongru, à cause de la différence d’âge. Et puis Julien chante bien mieux que moi. J’ai une voix tellement insignifiante qu’elle se marie facilement avec des voix beaucoup moins insignifiantes. Mais au fait pourquoi avoir appelé votre disque « Bichon »?

J.D. Je veux un seul mot pour mes titres. J’avais besoin d’un terme affectif et ces derniers temps j’ai trouvé ce lien d’affection avec les animaux. C’est un peu cucul, cela fait Brigitte Bardot à barbe, mais c’est vrai.

F.H. On m’a dit que vous deviez l’appeler « Huître »

J.D. (embarrassé). Mais comment savez-vous cela? Je ne crois pas. C’est complètement faux. Je n’ai jamais entendu parler de ça (rires).

Après cette collaboration, vous continuez à vous vouvoyer?

F.H. Je tutoie très facilement. Mais j’ai reçu un camouflet de la Grande Sophie il n’y a pas longtemps. Je lui ai dit : « On peut se tutoyer. » Et elle m’a répondu : « Oh non, je n’oserai jamais. »

J.D. Et moi j’aime ça. Je suis bloqué dans un romantisme ambigu.

(Source : http://www.leparisien.fr/musique/francoise-hardy-julien-dore-chante-mieux-que-moi-21-03-2011-1369502.php )