En mars 2009, le magazine
Psychologies réunissait Françoise Hardy et son fils Thomas Dutronc dans un entretien à bâtons rompus.
Françoise Hardy : " Tu es comme lui
[Jacques Dutronc], plutôt assez secret. "
Thomas Dutronc : " Je suis à moitié Dutronc quand même. "
Françoise Hardy : " Oui, mais, comme moi, tu détestes le mensonge. Alors qu’on ne peut pas dire tout à fait la même chose de ton papa…[Ils rient.] "
Thomas Dutronc : " Il est de très mauvaise foi. Les rapports ont été longs à se détendre avec mon père. Il va peu vers les gens, il tend peu la main. Il s’intéresse beaucoup à vous, mais il ne parle pas, et quand on parle, il ne répond pas. C’est quand même très particulier. "
Psychologies : "Comment définiriez-vous l’éducation que vos parents vous ont donnée ?"Thomas Dutronc : " J’ai l’impression qu’ils ne m’ont jamais mis de tuteurs pour que j’aille dans un sens ou dans un autre. On ne m’a jamais contrarié. J’ai toujours eu une très grande liberté, mais pas une liberté négative, une exigence très présente de résultats, mais sans contrainte. Comme je travaillais bien à l’école, ils ne m’embêtaient pas. Il y avait un contrat tacite entre nous. Tu as été surprise, maman, de lire dans une interview que je me sentais le droit de boire des bières et de fumer des joints si je travaillais bien à l’école. "
Françoise Hardy : " Parce qu’on n’a jamais su que tu fumais des joints ! On te l’aurait interdit. Ça ne nous venait pas à l’esprit que tu puisses faire une chose pareille ! "
Thomas Dutronc : " J’avais pourtant des copains un peu étranges, tu te souviens ? Mais comme je travaillais bien, vous me laissiez très libre. Vous aviez confiance. "