Dans le numéro de
Elle du 25 janvier 1965, Claude Berthod proposait à Françoise Hardy de mieux la faire connaître le temps d'un tête à tête.
J'ACCEPTE SOUVENT de faire des choses qui me déplaisent pour de l'argent et je le mets de côté : si un jour je n'ai plus de succès, j'aurai des terrains en Corse. C'est mon côté fourmi. Côté cigale : faire de temps en temps une descente chez un couturier et crac, m'offrir un coup de foudre à cinq zéros !
JE N'AI PAS LE SENS de la mesure. Ni en musique, ni en vrai. Mes chansons ne seront jamais "carrées". Mireille me le reprochait déjà quand j'allais au "Petit Conservatoire". Et ma vie risque de ne pas être un chef-d’œuvre d'équilibre. Vie privée contre métier, que choisir ? Ça dépend des fois. Tantôt je pars en tournée la mort dans l'âme en laissant derrière moi le garçon que j'aime. Tantôt je refuse en m'accusant d'inconscience professionnelle.