Le 17 juillet 1963, Françoise Hardy était l'invitée de l'émission radiophonique
Visiteur d'un soir de la RTS, la Radio Télévision Suisse.
Mais maintenant vous devez être très riche, enfin j'sais pas, j'suppose que l'argent …Oh non ! Détrompez-vous ! (Rires)
Ah les chanteurs de twist ne gagnent pas encore beaucoup alors ? C'est-à-dire que au début y a beaucoup de frais pour la scène, pour l'accompagnement tout ça. Moi j'ai pas encore fait ces frais, je dois les faire très prochainement. Vous savez des frais de sonorisation, de micro. Il faut que j'achète par exemple un piano électrique pour mon pianiste, puis peut-être un orgue tout ça et ça coûte vraiment des fortunes ! Alors je pense que si ça marche très bien c'est seulement au bout de deux trois ans je crois.
Et si par hasard, on ne sait jamais ce que réserve l'avenir, si par hasard il fallait quitter la chanson, qu'est-ce que vous feriez ? Est-ce que vous y penser ?Oh oui j'y pense. Euh. Justement je ne sais pas ce que je ferai. Enfin j'aimerais quand même ne pas quitter complètement. Peut-être m'arrêter de chanter mais pas quitter complètement.
Le monde du music-hall a un attrait certain alors ?Oh oui.
Et votre petite sœur est fière de vous ? Elle est très contente ? Oh ben, ça l'amuse. J'pense.
Est-ce qu'on vous fait jouer le rôle d'une vedette ?Les dédicaces c'est ennuyeux : la maison de disque prend des dédicaces pour moi, la tournée ne veut pas que j'en fasse. C'est très embêtant.
(Rires) Interlude "Peter und Lou"