Françoise Hardy: L'Amour Fou – reviewGrading : 4 out of 5
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Françoise Hardy L'Amour FouEMI France
2013
Heaven knows what grimness Google Translate would wreak on Françoise Hardy's 27th album, which is entirely in French. It's dense with words, both spoken and sung, as befits a record that was conceived as a "soundtrack" to a novel, also titled L'Amour Fou.
Both album and book delve into Hardy's attraction to what you might call wrong 'uns, and it's not necessary to understand every phrase to know what is going on. Frustration and hurt sound the same in any language, but they have rarely been expressed as seductively as in these taut, elegant ballads.
The title track opens proceedings: accompanied by cocktail-bar piano, Hardy sounds weary and unforgiving, calling to mind Marianne Faithfull on Broken English. The next track, Les Fous de Bassan, is a direct contrast: it's dreamlike, almost literally, with the singer drifting through a nocturnal landscape of faraway percussion and strings, brooding about "
une nuit sans lune". From then on, the arrangements shift subtly from song to song, but the mood – resigned, philosophical – remains constant. Hardy is expressing universal sentiments, but her Frenchness is the key to the album's deliciousness.
source : http://www.guardian.co.uk/music/2013/apr/11/francoise-hardy-amour-fou-review?INTCMP=SRCH
Traduction :
Dieu sait quelle monstruosité
Google Traduction infligerait au 27ème album de Françoise Hardy, qui est entièrement en français. C'est dense en mots, à la fois parlés et chantés, comme il sied à un disque qui a été conçu comme la « bande son » d'un roman, également intitulé L'Amour Fou.
Les deux ouvrages nous font plonger dans l'univers de Hardy attirée par ce qu'on pourrait appeler les "sombres mélancolies ", et il n'est pas nécessaire de comprendre chaque phrase pour savoir ce qui est dit. La frustration et les blessures ont le même son dans n'importe quelle langue, mais elles ont rarement été exprimées de façon aussi séduisante que dans ces ballades élégantes.
La chanson-titre entame un cycle : accompagnée d'un piano de cocktail-bar, Hardy semble fatiguée et impitoyable, rappelant Marianne Faithfull sur Broken English. Le morceau suivant, Les Fous de Bassan, est en contraste direct : l'ambiance est onirique, presqu'au sens littéral, avec la chanteuse qui dérive à travers un paysage nocturne fait de percussion lointaine et de cordes, parcourant "
Une nuit sans lune ". Ensuite, les arrangements évoluent subtilement d'une chanson à l'autre, mais l'ambiance - résignée, philosophique - reste constante. Hardy exprime des sentiments universels, mais sa francité est la clé des délices de l'album.