Michel Denisot et Ariane Massenet recevaient Françoise Hardy accompagnée de Jacques et Thomas Dutronc le 20 novembre 2006 sur Canal+ à l'occasion de la sortie de l'album Parenthèses.
Quelques bribes de l'émission...
A propos de l'enregistrement de la chanson Partir quand même :
Françoise Hardy : Julio a été le point de départ de la motivation parce que c’est tellement inattendu. En plus, on sait parfaitement que Julio Iglesias pour une certaine intelligentsia dite « branchée » a une image un petit peu kitsch, tout simplement parce que cette intelligentsia ignore absolument quel grand interprète c’est et quels somptueux enregistrements il a fait surtout depuis qu’il a eu une carrière américaine.
Michel Denisot : C’est un fantasme ?
Françoise Hardy : Oui, c’est un fantasme parce que c’était pas du tout évident de faire un duo avec quelqu’un qui a fait des duos avec Sting, avec des tas d’artistes extraordinairement prestigieux et internationaux.
Ariane Massenet : Vous comprenez cet emballement de Françoise sur Julio Iglesias ?
Jacques Dutronc : Non, mais c’est vrai. Enfin je sais pas. Non mais, on peut s’emballer sur tout mais en tous cas ses réalisations de ses disques sont très bien faites. Ca c’était déjà une chose qui était plus ou moins attirante et ensuite si je me suis permis de rigoler en entendant son nom c’est parce qu’on a attendu donc le fameux duo avec lui pendant un mois ou un mois et demi en Corse…
Françoise Hardy : .. plusieurs mois..
Jacques Dutronc : .. plusieurs mois, donc c’était dans le genre l’Arlésienne !
Ariane Massenet : Il disait ni oui ni non ?
Jacques Dutronc : Non, c’était fait soi-disant. Mais on pouvait pas l’avoir.
Michel Denisot : Et il est venu ?
Jacques Dutronc : Ah non, il n’est pas venu. Il manquerait plus que ça. Donc, après quand on l’a eu, j’ai dû écouter ça sur un truc lamentable. C’était pas terrible…
Françoise Hardy : Oh il exagère. J’ai écouté ça sur un truc non-lamentable et j’étais très très émue. Vraiment j’étais émue de l’entendre …
.... (à suivre)....