Le fou de la reine

Le fou de la reine
Musique : Henri Salvador
Texte : Françoise Hardy
Créée en 2000 en duo par Françoise Hardy et Henri Salvador

Réentendre Henri Salvador me fait bien plaisir.  

La version de ce "vidéoclip" n'est pas celle de (Parenthèses...), confère l'apparition d'un saxophone inattendu !
Celle du dernier album d'Henri, sur lequel figurait déjà cet insipide duo, album relégué au fin fond de ma cédéthèque...
Françoise s'est souvent plaint de ne pas avoir bénéficié des cordes promises lors de l'enregistrement de ce dialogue de sourds entre une reine et son fou.
Je ne parviens pas à imaginer que l'addition de strings supplémentaires aient offert un plus grand intérêt à ces deux voix qui n'ont, pour moi, rien à faire ensemble.

Mais pourquoi Salvador n'a t il pas emporté cette chanson avec lui quand il est parti au Ciel ou en enfer ?

Françoise devait croire dans le potentiel de ce duo pour aller jusqu'à le réenregistrer sur "Parenthèses". Même si ce n'est pas la chanson la plus intéressante de leurs répertoires respectifs, je trouve que c'est bien qu'il y ait trace d'une oeuvre commune pour ces deux artistes qui s'estimaient beaucoup.

Henri voulait signer Françoise dès ses débuts mais sa proposition était malheureusement arrivée trop tardivement. Vogue était déjà là. Quelle carrière aurait-elle eue si elle avait signé avec lui ?

Je trouve il est vrai ce duo assez banal mais suffisamment bien réalisé pour prendre plaisir à retrouver ces deux voix qui de mon avis personnel se marient plutôt bien. En revanche, le volet émotionnel ne fonctionne pas tellement. C'est surtout là que ça pêche (on s'ennuie.).

Peut-être because le vouvoiement, qui peut éventuellement apporter une distance intéressante quand il y a passion, (d'après Françoise),
mais qui devant un constat d'échec de la relation, comme entre cette reine et son fou, ne fait qu'ajouter une froideur incompatible avec l'émotion.

D'accord, les duettistes se sont fait plaisir, sans grande illusion quant au succès de ce dialogue qui n'a pas dû déplaire à Jean-Marie Périer.

La version tirée de l'album Parenthèses

Moi qui n'ai jamais tellement aimé cette chanson, en la redécouvrant un peu à l'improviste, finalement je trouve qu'elle sonne pas si mal.

Passé la déception de la première écoute, parfois on a des surprises heureuses ultérieurement.