Françoise Hardy sur Nostalgie Belgique (6ème extrait)

Le 10 novembre 2008, Brice Depasse recevait Françoise Hardy sur Nostalgie Belgique à l'occasion de la sortie de son autobiographie Le désespoir des singes et autres bagatelles chez Robert Laffont.

A propos de Mick Jagger

Brice Depasse : "Mick Jagger disait que vous étiez son égérie et quand vous le rencontrez pour la première fois…"
Françoise Hardy : "Oh mais ça, c'est trois lignes du livre. Evidemment parce que un jour j'étais à Londres, puisque j'étais beaucoup à Londres dans ma jeunesse pour travailler, soit pour enregistrer des albums, soit pour passer à l'hôtel Savoy. Et donc, c'était la mode des boots. Et y'avait un quartier de Londres, je me rappelle plus lequel d'ailleurs, une rue en tous les cas où on trouvait que des boutiques qui vendaient des boots. Et donc, je vais là. J'y vais seule parce que dans ma vie j'ai beaucoup beaucoup fait de choses seule. J'ai jamais aimé être entourée par des tas de gens, tout ça. Et donc j'étais seule. Et d'un seul coup, je me rappelle c'était une rue en pente, une petit rue en pente, je grimpe, je monte la rue… et d'un seul coup je tombe nez à nez avec lui. Et il m'a fait un sourire mais ensorcelant ! Il était ensorcelant. Il était d'une beauté mais incroyable ! Et en effet, bon il a passé son chemin et moi le mien. Et je me demandais : "Mais comment, comment vais-je faire pour me remettre de cette apparition ?". Cette apparition céleste véritablement ! Oh oui il était incroyable… "

C'est drôle cette déclaration après autant de temps... A croire que l'effet produit devait être extraordinairement fort.

Je crois que le sourire ravageur de Jagger n'aura échappé à personne. Peut-être que c'est encore plus frappant vu de près, par surprise, dans une petite rue en pente...