Platine 156 - Interview de Françoise Hardy (7ème extrait)

En novembre 2008, le magazine Platine s'entretient avec Françoise Hardy à l'occasion de la sortie de son autobiographie.

UN DE VOS REALISATEURS, STEVEN SHORT, N'EST CITE QUE PAR L'INITIALE DE SON NOM. LA ENCORE, ON PEUT LE TROUVER SUR L'ALBUM DE 1988... J'avais mis son nom, mais le service juridique de Robert Laffont a préféré l'enlever. Et je n'ai pas tout dit sur lui dans le livre : il a quand même tenté de voler les bandes de tout le travail accompli quand il a vu que ça commençait à aller mal pour lui. Heureusement, l'assistant du studio l'a pris sur le fait. ... ALAIN LUBRANO ? C'est à ce moment-là que je l'ai connu. Tout comme c'est après cet épisode que j'ai enfin rencontré Dominique Blanc-Francard qui a refait tous les mixages.

VOUS RACONTEZ AUSSI QUE LUBRANO AVAIT REFUSE D'ETRE CHANTE PAR SYLVIE VARTAN, TOUT COMME MICHEL JONASZ MEPRISAlT PIERRE GROSCOLAS QUI VOUS AVAIT APPORTE "TAMALOU" ?
Autant l'attitude de Michel Jonasz était un tantinet condescendante, autant il n'en était rien pour Alain Lubrano que je connais maintenant depuis plus de vingt ans. Il a beaucoup de mal à vivre de son travail, ses chansons sont très précieuses pour lui et il est très sélectif. Sylvie apprendra cette histoire si elle lit le livre car elle ne la connait pas. Alain avait d'abord vaguement accepté que je lui donne la cassette de la maquette avant de se rétracter le lendemain. En fait, je l'avais appelé au pire moment qui soit, un moment tellement tragi-comique que cela me faisait rire d'en parler dans mon livre !

Ca devait être super rajeunissant de jouer aux gendarmes et aux voleurs avec Alain Lubrano et Steven Short