A la façon d'un portrait chinois (dernière partie)

Le 15 octobre 2007, François Delétraz recevait Françoise Hardy pour le Figaro Magazine pour une discussion à bâtons rompus visant à dresser une sorte de portrait chinois de l'artiste.

François Delétraz : "La boisson qui vous rend meilleure ?"
Françoise Hardy : "Un bon verre de bordeaux le soir et un thé vert la journée. L'un et l'autre procurent une certaine euphorie."

François Delétraz : "Qui admirez-vous ? " Françoise Hardy : "Tous les grands interprètes classiques, mais plus généralement tous les gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. Et comme je ne sais rien faire à part un texte de chanson de temps à autre, j'admire tout le monde, finalement." François Delétraz : "Que chantez-vous sous votre douche ?" Françoise Hardy : "En ce moment, It's impossible, une reprise que Julio Iglesias m'a remise en mémoire."

François Delétraz : "Avec quelle personnalité n'aimeriez-vous pas rester coincée deux heures dans un ascenseur en panne ?"
Françoise Hardy : "Je détesterais cette situation avec n'importe qui."

François Delétraz : "Dernier achat ?"
Françoise Hardy : "Des pulls en cachemire."

François Delétraz : "Votre vue préférée ?"
Françoise Hardy : "Quand, à l'heure bleue, la nuit tombe sur Paris, il s'en dégage une beauté dont on ne se lasse pas, bien que j'y sois née et y ai toujours vécu. Je ne me lasse pas non plus de la vue des arbres, de la nature. J'aime aller à Bagatelle où il y a des arbres extraordinaires, en particulier un qui s'appelle « le désespoir des singes »."

Je me demande si à la date de l'interview elle avait déjà en tête le titre de son autobiographie.

On retrouve Françoise et ses fondamentaux : tout le monde il est bien, mais pas moi, j'aime mieux fréquenter les arbres que les hommes.....
Rien de nouveau sous le soleil.
Si elle pouvait,aussi, revenir à ses fondamentaux pour son prochain disque.