A une époque elle faisait de la scène et cette façon de chanter ne correspondait pas aux critères de l'époque où il fallait "envoyer". Ceci n'empêchait pas certains d'apprécier quand même...
Je pense que le charme de la voix de Françoise Hardy tient en son timbre, son phrasé délicat, son "velouté". L'article parle d'une voix d’automne au jardin du Luxembourg, d'une voix haute couture.
En restant fidèle à elle-même avec un univers tout en confidentialité et après nous avoir habitués à être une chanteuse "de studio", on s'aperçoit qu'elle est presque unique dans son domaine. Cette rareté fait son charme totalement spécifique.
Etrangement je pense qu'un seul autre personnage, masculin cette fois, arrivait à créer ce style d'univers uniquement avec la voix. C'était Henri Salvador (hors répertoire "comique" bien sûr).
Après c'est comme tout, on aime ou on n'aime pas !