Françoise Hardy, une femme The KooplesGeorges Clooney : NespressoJohnny Hallyday : « Optiiiiiiiiiic 2000 ».Carlos : « Oasis, Oasis, c’est bon, c’est bon ».Il y a des choix qui marquent une vie. Ainsi, pour toute une génération de Français, la fin de carrière de Johnny a commencé lorsqu’il a croisé la route d’un marchand de lunettes bon marché. Il y a des marques qui vous collent à la peau toute une vie. L’inverse est plus rare. Plus intéressant aussi. Peu de personnalités publiques peuvent en effet inspirer, à leur insu, une firme, une ligne. Notre thèse est simple : Françoise Hardy est une femme Kooples, The Kooples est la sœur cachée de Thomas Dutronc. Démonstration. (Par Steve Nadjar) Getty
Françoise Hardy : l’androjeanBelle, Françoise Hardy l’est sans conteste. Une beauté délicate, sans artifice. Androgyne aussi. La chanteuse symbolise une féminité « moderne », dégagée des codes de la beauté traditionnelle. Cheveux courts et silhouette filiforme, féminine mais avec un zest de masculinité parfaitement assumée.
Tel pourrait être aussi l’ADN de The Kooples. La marque aux 31 boutiques mélange les styles, brouille les pistes. Blazer à l’écusson brodé façon « old school », cardigan à capuche unisexe.
Abaca
Hardy-Dutronc : « Un gars, une fille »Evoquez Françoise Hardy, c’est s’assurer de voir débarquer
Jacques Dutronc. Hardy-Dutronc, les « Lennon-Yoko Ono français », font partie de ces couples mythiques qui ont traversé le siècle. Face à eux, Johnny et Laetitia sont des amateurs de troisième division. Inséparables malgré les séparations, unis pour la vie. Dutronc, éternel dandy malgré ses 66 ans, papa d’un dandy « jazzy manouche » en la personne de Thomas D. Epouse et mère du dandysme à la française, tu seras, Françoise.
Pour devenir les rois de la mode, les créateurs de
The Kooples ont repris la méthode « hardytienne ».
1) Mettre les couples au premier plan. Mieux, leur offrir le nom de la marque et les afficher au mur de toutes les boutiques (Jean-François et Tanya, « en couple depuis 2 ans et demi » restent, à mes yeux, les plus sérieux concurrents de Françoise et Jacques).
2) Proposer des produits pour les maris comme pour les femmes. Objectif : faire enfin du shopping ensemble sans se disputer.
3) S’inspirer du « dandysme anglais » (selon les propres termes des Elicha brothers, fondateurs de la marque)
Abaca
Françoise Hardy : « Noir sur blanc »Noir sur blanc, c’est la première chanson du nouvel album de notre chère Françoise,
La pluie sans parapluie. Une mélodie merveilleuse, composée par Calogero, d’où émerge une voix élégante, pleine de poésie. « Noir sur blanc », les couleurs de Françoise Hardy, celles qui inspirent The Kooples. Boutiques à la façade noire, murs intérieurs blancs. Black & white : Michaël Jackson respire encore…
La conclusion, c’est à l’intéressée qu’on la laisse. Revenant sur sa collaboration avec Alain Lubrano, compositeur de la chanson
Champ d’honneur sur cet album, elle a ses mots révélateurs : « Il est le seul à m’apporter des chansons un peu pop-rock qui me plaisent ». « Pop-rock », vous avez bien lu. « Pop-rock », la parfaite définition du style The Kooples. Françoise Hardy, égérie Kooples : what else ?
(source : http://www.grazia.fr/people/Francoise-Hardy-une-femme-The-Kooples-40207 )