Françoise était la première invitée présente à l'émission consacrée à Julien Clerc. Elle a incontestablement marqué des points en se montrant drôle, espiègle en allant jusqu'à faire de l'auto-dérision. Elle a évité le piège de Michel Drucker qui voulait cantonner le livre à la période des années 60.
Elle a parfaitement réussi son rôle de publicitaire !
Les tirades qui ont fait mouche :
"J'ai eu une grand-mère qui était une vieille folle ! (rires du public)... comme moi aujourd'hui (Françoise morte de rire)"
"La seule fois où j'ai eu l'impression que j'étais pas si laide que ça, que je pouvais plaire à des garçons c'était grâce aux Anglais et à cette déclaration fracassante de Mick Jagger qui avait dit que j'étais son idéal féminin..."
Parlant de la fameuse soirée avec Brian Jones et Anita Pallenberg :
"L'atmosphère était très pesante. Il m'a proposé des cigarettes. Je savais pas. C'est après coup que j'ai réalisé que ça ne devait pas être des cigarettes ordinaires (rires du public)."
Au sujet de la genèse de la chanson "Fais moi une place", parlant à Julien Clerc :
"Tu m'a joué une quantité phénoménale de mélodies. Je les trouvais toutes absolument consternantes..."
"Ah oui d'accord" (moue de Julien et rires du publuic)
"Et je me disais. Ce n'est pas possible qu'il fasse un album avec des mélodies pareilles. En fait, aucune des mélodies qu'il m'a fait entendre n'a figuré sur l'album. Et finalement il me fait entendre... il me dit bon mais là elle est pas terminée.. et j'entends une chose toute simple.. et là je dis que peut-être je pourrai faire quelque chose"
Au sujet de sa première relation :
"J'avais été élevée dans l'idée que j'étais d'une laideur extrême et que je ne plairais jamais à aucun garçon donc j'étais persuadée d'avoir un avenir de nonne. Le premier garçon qui fait un petit peu attention à moi, etc. j'étais absolument sidérée ! Et je dois dire que je lui ai cédé avec beaucoup de facilité pour échapper à mon avenir de nonne (rires du public) et en même temps pour être normale.
Je l'ai raconté à ma mère toute contente. Quelqu'un avait voulu de moi, etc. Et ma mère a vieilli de 20 ans en l'espace d'une journée. Et moi, pour la rassurer, parce qu'elle avait peur évidemment que je sois enceinte, je lui ai dit : "mais tu sais je n'ai éprouvé aucune sensation !" (Rires du public). Voila l'ignorance dans laquelle nous étions à cette époque là"
Sur Jacques Dutronc :
"J'en parle largement dans le récit. Je dis toutes les villénies qu'il ma fait subir." (Rires de tous)
"Il avait un guépard. Comme le guépard lui manifestait beaucoup son affection en le léchant et en lui donnant des coups de pattes etc... à cette époque là, Jacques que je ne voyais pas beaucoup, parce qu'il était assez avare de sa présence auprès de moi, il avait certainement peur de de …de me fatiguer (rires) … je ne l'ai jamais vu autant qu'à cette époque là parce que pour avoir une nuit tranquille, il valait mieux qu'il dorme avec moi qu'avec le guépard (rires)"