En 1986 sort un album de Diane Tell sur lequel Françoise Hardy a écrit plusieurs textes dont Paradis d'espace.
Paradis d'espace
Comment casser sans faire saigner, Sans faire plus mal, La chaîne si lourde à porter Ombilicale ? Comment s'évader de cette île sans plage sans ciel ni mer, Être autre chose que la cible d'un jeu cruel, pervers ?
Paradis d'espace Liberté d'un bol d'air et de place Paradis d'espace Avion qui décolle, ange qui passe
Comment crever sans aggraver Sans avoir peur L'abcès qui va faire exploser Nos têtes et nos cœurs ? Et ne plus remuer le couteau dans la plaie, S'il te plaît, assez, assez Ne plus salir, abîmer, s'enliser
Paradis d'espace Où trouver un paradis d'espace ? Paradis d'espace Loin de tout ce qui nous cloue sur place
Va pas plus loin, pitié, attention Jeu de massacre danger destruction On voit pas bien, on tourne plus très rond Pas de réponse à toutes mes questions
Paradis d'espace Où trouver un paradis d'espace ? Paradis d'espace Loin de tout ce qui nous cloue sur place
Paradis d'espace Où trouver un paradis d'espace ? Paradis d'espace...
Alexandre Modérateur
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J'aimais mieux l'écriture de Françoise des années 60 et 70. Dans les années 80, elle supprime le plus possible les articles (un, le, la, une, ça sert à quoi ?) et ne conjugue plus les verbes (l'infinitif c'est plus simple). Le résultat est une sorte de style "télégraphique" plutôt froid.
Ici en plus je comprends pas du tout le refrain : "Paradis d'espace - Où trouver un paradis d'espace ? Paradis d'espace - Loin de tout ce qui nous cloue sur place".... C'est sensé être compréhensible ?
Sans compter que l'accent bizarre de Diane Tell ne permet de comprendre les mots qu'en lisant le texte retranscrit (Merci Jérôme )
Ma conclusion dans le style Hardy 80 : Moi chanson pas aimer. Moi pas comprendre. Phrases sans queue ni tête. .
Elma Critique du forum
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