Françoise Hardy - Interview du Parisien (dernière partie)

En mai 2000, Françoise Hardy était interviewée pour la sortie de "Clair-obscur" par Maurice Achard et Sylvie Metzelard pour Le Parisien.

Le Parisien : "Votre fils Thomas vous accompagne à la guitare sur trois chansons. Votre collaboration était une évidence ? "
Françoise Hardy : "Non. Moi j'ai envie de travailler avec lui mais il faut que ce soit possible ; que la chanson s'y prête et que l'on ne m'impose pas quelqu'un d'autre. Pour « Puisque vous partez en voyage », en l'occurrence, j'ai trouvé que c'était bien que l'on se retrouve Jacques, Thomas et moi, car Mireille nous aimait tous les trois. Affectivement parlant, c'était très important. "

Le Parisien : "Affectivement parlant, justement, qui pourrait parvenir à vous convaincre de remonter sur scène ? "
Françoise Hardy : "Personne ! La scène, c'est comme pour un sport, il faut commencer jeune et ne jamais lâcher. Vous ne pouvez pas reprendre trente-trente-cinq ans après. J'ai toujours invoqué ma fragilité physique, la scène demande une énergie que je n'ai pas. Et vous ne vous rendez pas compte à quel point je suis prisonnière de mon émotivité."

Elle dit ça mais elle a quand même répondu présente à Julien Clerc quand il l'avait invitée à Bercy !

Preuve est faite qu'au moins une personne a réussi à lui faire faire une apparition sur scène en jouant probablement sur le registre affectif... mais c'était avant l'interview et c'est vrai que depuis elle n'a pas récidivé.

Finalement, c'est très bien qu'elle ne remonte pas sur scène car si elle, elle arrivait en fin de compte à surmonter son émotivité pour se produire en concert, j'en connais plus d'un (dont moi) et d'une qui feraient "Ze" crise cardiaque.
Imaginez un retour à Bercy comme Polnaref. Ce ne serait plus "Bal tragique à Colombey : un mort"
mais "Hécatombe à Bercy : 12 000 garçons et filles de son âge".